En dépit des mouvements sociaux et des perturbations qu’ils ont engendrées, les Français gardent le moral. Une étude annuelle CSA-Cofidis révèle que 53 % d’entre eux prévoient de concrétiser un gros projet cette année. L’amélioration de leur capacité financière explique ce regain d’optimisme, même si beaucoup sont incertains quant à l’évolution de leurs revenus. Augmentation du pourcentage d’intentionnistes et du budget par projet Alors que les grèves contre la réforme des retraites battaient leur plein en fin d’année 2019, CSA a réalisé pour le compte de Cofidis une étude portant sur les projets des Français en 2020. Important Et il apparaît que plus de la moitié des sondés (53 %) envisagent d’en concrétiser au moins un. L’année dernière, seuls 42 % des personnes interrogées s’étaient montrées optimistes. Une progression que Mathieu Escarpit, directeur marketing du spécialiste du crédit en ligne, attribue à « des moyens financiers plus importants ». Pour preuve, les ménages se préparent à consacrer 5 186 euros à chaque projet, un montant en hausse de 1 411 euros sur un an. L’amélioration et la décoration de l’habitat est la première destination des fonds annoncée (39 % des suffrages). 31 % des répondants pour leur part rêvent de partir en voyage. Enfin, l’acquisition de biens d’équipement et l’achat d’un véhicule sont mentionnés par 25 % et 22 % respectivement des participants à l’enquête. Recours en hausse au crédit à la consommation S’agissant du financement, 78 % des sondés déclarent connaître précisément leur capacité financière. Toutefois, à peine 46 % d’entre eux ont confiance en l’évolution de leurs revenus. Les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont plus nombreux à afficher leur confiance (64 %), tandis que les plus de 65 ans semblent avoir moins de visibilité quant à leur avenir (34 %). Pour réunir la somme nécessaire à leur projet, 39 % des consommateurs vont puiser dans leurs économies, tandis que 32 % vont se servir dans l’enveloppe habituellement réservée aux charges dépenses courantes. Important Un cinquième des répondants optent pour la souscription d’un prêt personnel ou d’un prêt affecté. Leur proportion a augmenté de 5 points en seulement un an. Pour 34 % des emprunteurs, l’objectif est de limiter l’immobilisation de leur épargne. 29 % ne veulent pas attendre de mettre suffisamment d’argent de côté pour se lancer. Enfin, 38 % voient dans le crédit à la consommation une solution pour disposer d’un budget plus important. Selon Mathieu Escarpit, Plus d’un Français sur deux (53 %) est freiné dans la concrétisation de ses projets par des questions d’argent. Mathieu Escarpit Trois quarts des personnes interrogées s’y mettent par conséquent plusieurs mois à l’avance.