La pandémie de Covid-19 a contraint la plupart des pays à mettre en place des mesures de confinement. La conséquence est un ralentissement sans précédent de l’économie mondiale. Redoutant la récession, les banques centrales se mobilisent avec des injections massives de liquidités. Des mesures massives adoptées par les banques centrales pour soutenir l’économie Aussi bien la Réserve fédérale américaine que la Banque centrale européenne multiplient les actions pour limiter l’impact de la crise sanitaire sur l’économie. Important L’injection massive de liquidités est l’un des volets de cette politique visant à calmer les marchés et doper l’activité, notamment à travers le crédit. Il s’agit d’encourager les ménages à continuer à consommer, et les entreprises, à produire. Le contexte inédit a par exemple poussé la banque centrale américaine à élargir ses programmes d’achat au-delà des obligations souveraines et des emprunts hypothécaires. Les dernières mesures annoncées se concentrent notamment sur le crédit à la consommation, les prêts étudiants, ainsi que les prêts professionnels. Selon les économistes, Jusqu’à l’atteinte d’une situation stable, la Fed et la BCE pourraient augmenter leurs efforts. Reprenant à leur compte le « Whatever it takes » de Mario Draghi, les experts affirment que Ces grandes institutions n’ont pas de limites. Mario Draghi Et si certains sont tentés de préconiser un changement des mandats des banques centrales afin de diversifier les classes d’actifs soutenues, ils reconnaissent la complexité d’une telle démarche. « Réaction rapide et appropriée de l’Europe », selon IG France S’agissant de l’action de la BCE, Alexandre Baradez, responsable des analyses marchés chez IG France, a tenu à prendre la défense de Christine Lagarde. Selon lui, Aucun défaut de communication ne peut être reproché à la Présidente de l’institution de Francfort concernant la crise sanitaire. Alexandre Baradez Beaucoup avaient en effet critiqué Une mauvaise compréhension des risques pour l’UE et des craintes des marchés. Or, l’expert d’IG estime « sensée » la décision de Madame Lagarde de laisser les États décider de leurs propres mesures avant de s’engager. Car pour lui, Le déblocage immédiat des 750 milliards d’euros destinés au nouveau programme d’achats d’obligations aurait pu entraîner un certain immobilisme de la part des gouvernements. Il salue par ailleurs la réactivité de l’Europe, qui a contrasté avec la lenteur de la mise en œuvre du plan de relance lors de la crise de la dette en zone euro. Bien que la poursuite de la baisse des indices boursiers soit inévitable, il leur prédit une reprise plus rapide par rapport à la crise des subprimes.