En raison de l’interdiction des rassemblements pour endiguer la propagation du covid-19, les futurs mariés se sont retrouvés dans l’obligation de reporter ou d’annuler leurs cérémonies. C’est le cas pour la quasi-totalité des mariages prévu en mai et juin. Malgré l’annonce de la levée du confinement, de nombreux futurs mariés hésitent encore à fixer une nouvelle date. Des annulations en masse Selon les chiffres avancés par les professionnels de l’évènementiel, Chaque année, 80 % des mariages sont célébrés entre les mois d’avril et septembre ». Important Depuis le début de la crise, plus de la moitié des futurs époux ont annulé ou repoussé la date de leur mariage. Les autres hésitent encore à se décider. Dans les détails, 30 % des couples envisagent de reporter leurs cérémonies au dernier trimestre de l’année. Pour éviter d’avoir à réduire les effectifs des invités, 70 % préfèrent patienter jusqu’au printemps ou l’été de l’année prochaine. Dans tous les cas, le choix et la disponibilité des dates demeurent problématiques pour les futurs mariés. Le financement du mariage Autre facteur à prendre en compte concernant l’organisation d’un mariage : le budget. Selon un récent sondage, Les couples ont déboursé en moyenne 8 000 euros pour 65 convives pour leur réception de mariage en 2019. Ce montant est d’autant plus important selon qu’il s’agisse d’un premier mariage ou d’une énième cérémonie. Les divorcés dépensent en moyenne 5 000 euros, contre plus de 11 000 euros pour les couples qui se marient pour la première fois. Le nombre d’invités varie également en fonction de l’âge des futurs mariés : les jeunes ont davantage de convives que les couples de seniors (respectivement 92 contre 52 invités). Le traiteur représente le poste de dépense le plus budgétivore, avec un coût moyen de 115 euros par invité. En plus de puiser dans leur épargne personnelle, les futurs mariés sollicitent l’aide de leur famille et de leurs proches, et parfois contractent un prêt à la consommation pour financer toutes les dépenses. Cette dernière option permet en effet d’étaler les coûts de la cérémonie sur plusieurs mensualités, jusqu’à 84 mois chez certaines banques. D’ailleurs, 37 % des couples déclarent être prêts à souscrire un crédit personnel pour financer leur mariage.