La levée du confinement tant attendue est enfin arrivée. La mise en quarantaine a-t-elle bouleversé les modes de consommation des Français ? En plus de leur situation budgétaire, il semble que leur moral déterminera leur attitude. Les pertes de revenus engendrées par la crise sanitaire constituent également un facteur à ne pas négliger. Les dépenses scrutées à la loupe En dépit de leur envie de reprendre une vie normale et malgré l’argent mis de côté pendant le confinement – pour ceux qui ont pu épargner –, les ménages vont devoir réduire leurs dépenses. La prudence est le mot d’ordre en cette période de crise. Une étude de Bonial montre que 86 % des Français ont noté une augmentation des prix depuis le début de la crise. Important Une enquête d’UFC-Que Choisir le confirme d’ailleurs : le ticket de caisse moyen a bondi de +2,5 % en un mois. 50 % des personnes interrogées par Bonial soulignent que cette progression est trop importante et plus de 30 % des répondants prévoient une baisse de leur pouvoir d’achat. 55 % du panel sondé envisage d’adopter des comportements d’achat plus raisonnés, tandis que le reste entend maintenir leurs dépenses après le déconfinement. Retrouver l’équilibre financier Le comportement prudent des Français s’explique par la crainte du chômage, partiel ou non, et des pertes importantes de revenus qui pourraient perdurer. Pour les ménages ayant souscrit un certain nombre de crédits, les mensualités découlant de ces emprunts peuvent occasionner un déséquilibre financier. Afin de disposer d’un reste à vivre mensuel suffisant, opter pour le rachat de crédits constitue une alternative intéressante. Cette opération permet de regrouper les divers prêts (crédits à la consommation, emprunt immobilier…) dans un seul contrat pour revoir à la baisse le montant des mensualités à payer par mois, tout en étalant le remboursement sur une plus longue durée. Prendre soin de soi aussi À l’heure du déconfinement partiel, nombreux sont les Français qui se sont fixé comme objectif de reprendre en main leur apparence en attendant de pouvoir à nouveau se divertir à leur guise. D’après les résultats d’un sondage de Harris Interactive pour L’Oréal, Ils étaient près de 60 % à prendre rendez-vous chez le coiffeur dès la première semaine du 11 mai.