D’aucuns craignaient que le marché de l’automobile ne puisse se relever des deux mois de paralysie provoqués par la crise sanitaire. S’il s’agit malheureusement d’une réalité dans certaines régions de l’Hexagone, dans la commune de Vire Normandie, les concessionnaires ont eu la joie de voir les clients affluer, dès que le déconfinement a été effectif. Même l’électrique séduit Confinement oblige, le nombre de nouvelles immatriculations en France a diminué de moitié au mois de mai (-50,34 %). Alors que la reprise s’est fait attendre dans d’autres marchés, sur le marché virois en revanche, le confinement a laissé place à l’emballement. ImportantLes acheteurs se sont précipités chez les concessionnaires pour s’offrir une voiture neuve. Pour expliquer ce phénomène, les professionnels évoquent la volonté des automobilistes virois de se faire plaisir après les nombreux tracas pendant le confinement, mais également l’inquiétude vis-à-vis des transports en commun. Si le marché de l’automobile à Vire Normandie a recouvré aussi rapidement la santé, c’est en outre grâce aux aides promises par le gouvernement, notamment la prime à la conversion qui permet de limiter le coût d’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable. La prime de 5 000 euros accordée lors de l’achat d’un véhicule propre a encouragé de nombreux Virois à souscrire un prêt auto et à en acquérir un. Pourtant, l’usage de ce type de voitures se heurte à quelques complications, étant donné que les bornes de recharge sont encore rares dans les environs. Toutefois, financièrement parlant, le propriétaire d’un modèle électrique s’y retrouve, puisque la pleine recharge lui coûte à peine 7 euros. Après le confinement, la voiture électrique accapare 12 % de parts de marché à Vire Normandie, soit 9 points de plus qu’il y a deux ans. Les automobilistes n’hésitent pas à regarder du côté des voitures haut de gamme Important Si la première tendance après le confinement fut l’épargne, les Français retrouvent peu à peu le plaisir de dépenser. Que ce soit chez Peugeot ou chez Renault, les modèles récents font l’objet des convoitises. La raison pourrait être que ces derniers ont plus de chances d’être éligibles aux aides gouvernementales, parce que leur émission de gaz à effet de serre est inférieure au seuil établi. Pour information, au cours du mois de mai, il s’est vendu 48 voitures Peugeot et 25 voitures Renault dans la commune. Pour le premier constructeur, il s’agit de voitures neuves et d’occasion, avec une plus grande proportion pour l’occasion. Par contre, les 25 Renault écoulés sont tous des véhicules neufs.