Pour cette année, c’est déjà plié, l’édition du Geneva International Motor Show (GIMS), le salon annuel de l’automobile à Genève, n’aura pas lieu. Celle de 2021 a également de grandes chances de ne pas se tenir. Pire encore, les organisateurs du salon n’écartent pas l’éventualité d’une disparition complète de l’événement, non seulement à cause des difficultés déjà rencontrées, mais aussi de la crise sanitaire. Les organisateurs sont au bord de la faillite Les difficultés s’enchaînent pour les organisateurs du salon de Genève. D’année en année, l’événement a vu sa fréquentation décliner, mais cette année fut le point d’orgue avec une annulation pure et simple, pour cause de crise sanitaire. Depuis des années, celui-ci est de moins en moins rentable, causant même quelques frictions entre les organisateurs et les exposants. Important Si le GIMS n’arrive pas à trouver une solution à ses problèmes d’ici le mois de septembre, la faillite sera inéluctable. Et comme il sera difficile de trouver un autre organisateur prêt à assumer les risques en cette période trouble, c’est le salon lui-même qui risque de ne plus être réédité. Un gouffre financier qui sera difficile à combler Le salon de l’automobile est l’un des événements majeurs de l’année à Genève. Ceci donne une idée de l’importance des sommes qui y sont investies et du manque à gagner en cas d’annulation, pour les organisateurs, mais également pour les constructeurs. En effet, le salon constitue une occasion unique pour les constructeurs de faire découvrir leurs derniers modèles à des milliers de clients potentiels, l’occasion de les inciter à sortir leur portefeuille ou à souscrire des crédits auto. Lorsqu’un événement de cette envergure est annulé, ce sont des milliers d’éventuels contrats de vente qu’il faudra chercher à récupérer d’une autre manière. Vers un report en 2022 ? La tenue ou non d’une autre édition du salon de l’automobile de Genève dépendra de l’évolution de l’épidémie de Covid-19. Selon le GIMS, Programmer un show l’année prochaine sera très compliqué. Dans le meilleur des cas, le retour de l’événement pourrait avoir lieu en 2022. Mais il faudra pour cela que la pandémie soit complètement maîtrisée, que les organisateurs trouvent des solutions pérennes à leurs problèmes financiers, que les exposants retrouvent de la motivation et, surtout, que l’affluence soit au rendez-vous.