Lors d’une interview, le directeur de la banque Crédit Agricole a fait part de son optimisme quant au bon déroulement de la reprise économique. Il met l’accent sur la consommation qui est presque revenue à la normale. M. Philippe Brassic a ainsi incité les particuliers et les professionnels à maintenir une attitude positive face à la crise qui s’annonce. Les gens retrouvent le plaisir de dépenser Apparemment, le traumatisme du confinement et l’inquiétude quant à des lendemains difficiles n’ont pas fait long feu. Après le déconfinement, les Français retrouvent progressivement leurs habitudes d’antan, avec les gestes barrières en plus. Ce constat, Philippe Brassic l’a fait lorsqu’il a été invité sur le plateau d’une chaîne de télévision spécialisée dans l’économie. Selon le président de la banque verte, La reprise est sur de bons rails, certains indicateurs étant là pour en attester. Philippe Brassic Pour étayer ses propos, le directeur de la banque affirme avoir porté une attention particulière aux activités des TPE (Terminaux de Paiements Electroniques), ce qui lui a permis de constater que les Français se sont remis à dépenser, les chiffres étant même supérieurs à ceux d’avant la crise. Important Plus précisément, Crédit Agricole a relevé que les terminaux ont enregistré 300 millions d’euros d’achats pendant le mois de juin. Quand les Français devaient limiter au maximum leurs déplacements et ne faisaient leurs courses qu’à des fréquences moindres (pendant le confinement donc), il y en avait à peine pour 100 millions d’euros. Mais le plus édifiant est que ce chiffre était de 270 millions d’euros avant l’arrivée de la pandémie. Ce n’est pas le moment d’être défaitiste Alors que l’économie est en train de relever la tête, doucement mais surement, le directeur de Crédit Agricole invite chacun à adopter une attitude positive. M. Brassic salue également le fait que les ménages reviennent vers les établissements bancaires pour souscrire un crédit immobilier ou un crédit consommation. Ceci prouve que les Français ont, de nouveau, confiance en l’avenir. Un effet « rattrapage » peut aussi expliquer cet engouement pour les emprunts, mais, toujours d’après le directeur de Crédit Agricole, ceci ne sera préjudiciable pour personne, bien au contraire.