2019 aura été marquante, en particulier pour le président Macron comme pour les ménages français. Tout au long de l’année, la relation entre l’exécutif et les administrés a été tendue, ponctuée par le mouvement des Gilets jaunes et autres événements qui ont apporté leur lot de bouleversements. Mais le phénomène est également à l’origine de la hausse des revenus des ménages. Un pouvoir d’achat plus important Même si pour de nombreux de foyers elle est difficilement perceptible, d’après les chiffres de l’Insee, « les ménages français ont réellement gagné en pouvoir d’achat ». Important Ce regain en capacité d’achat est notamment dû à la baisse des taux d’emprunt. Ainsi, le prêt immobilier est devenu plus accessible et le nombre de Français qui ont eu recours au crédit conso a nettement progressé. Important Mais la baisse des taux n’a pas été bénéfique pour tout le monde puisqu’elle est également synonyme de baisse de rendement pour les produits de placement. Mais cette régression est à relativiser puisqu’elle concerne majoritairement les ménages les plus aisés, ceux qui ont de l’argent à placer. Les mesures gouvernementales ont porté leurs fruits Pour calmer la colère de la rue, l’exécutif a dû adopter une série de mesures susceptibles de répondre aux attentes des plus « mécontents ». Tout d’abord concernant la fiscalité et les prélèvements sociaux, l’exécutif a pris la décision de revoir à la baisse le niveau d’imposition. De nombreux travailleurs se sont également vus attribuer des primes exceptionnelles, sans oublier les augmentations de salaire opérées ici et là. Selon l’Insee, « Toutes ces initiatives ont permis de faire évoluer le revenu brut moyen des ménages de 2,1 % ». À noter qu’il s’agit là de la plus forte progression à l’année enregistrée au cours des 12 dernières années. Les disparités entre les revenus existent toujours, mais l’Institut des statistiques constate que « Les Français ont retrouvé un certain optimisme ». Avec les efforts consentis sur les prélèvements sociaux et les impôts, le budget de l’État affiche un déficit de plus de 5 milliards d’euros, une somme qui, en principe, a donc été reversée directement dans le porte-monnaie des ménages.