235 000 couples se sont mariés en 2018 en France selon l’Insee, un chiffre en légère hausse qui contraste avec la tendance observée depuis le début du millénaire. Une récente étude réalisée par l’IFOP sur le sujet révèle l’opinion des Français de tous âges concernant cette institution. Si les avis convergent sur l’importance d’une décision réfléchie et les piliers d’un couple solide, les motivations et opinions sur le financement varient. L’importance d’une décision réfléchie 229 000 mariages hétérosexuels et 6 000 homosexuels ont été célébrés en 2018. Pour 89 % des personnes interrogées par l’IFOP, « Passer devant le maire n’est pas une décision à prendre à la légère », Les autres préférant obéir à leur instinct. Même chez les 18-24 ans, 84 % des répondants considèrent qu’officialiser leur union ne doit se faire qu’après mûre réflexion. En outre, 51 % pensent qu’il faut se fréquenter au préalable pendant 2 ans ou plus, 38 % estimant au contraire que fixer une période minimale de relation avant de se lancer n’est pas indispensable. Si les interviewés sont majoritairement contre le mariage sur un coup de tête, c’est aussi pour éviter les impacts « négatifs ». En effet, 35 % d’entre eux affirment qu’ « Au moins une personne de leur entourage a exprimé ses regrets quelque temps seulement après la cérémonie ». 37 % des jeunes mariés cessent de leur côté de voir leurs amis. 57 % des répondants soulignent ainsi l’importance d’une décision concertée entre les futurs conjoints, 40 % se prononcent pour le schéma classique de l’homme qui demande la main de sa dulcinée. Seulement 3 sondés sur 100 estiment que la femme peut prendre l’initiative. Unanimité sur les piliers d’une relation, mais des motivations variées au mariage Pour 40 % des jeunes époux, la confiance au sein du couple est la première condition d’un tel engagement. 38 % y ajoutent la fidélité et 24 % citent une bonne communication à la liste des piliers d’une relation amoureuse durable. 80 % des sondés exigent d’ailleurs de leur partenaire de se désinscrire des sites et applications de rencontre s’il (elle) en a été utilisé par le passé. En comparaison avec ces trois fondamentaux, le reste des critères proposés ne récoltent qu’un faible pourcentage de réponses. Avoir des valeurs communes et une vie sexuelle satisfaisante arrivent à égalité avec 8 % des suffrages, suivis de près par le désir d’avoir des enfants (7 %) et la faculté de pardonner. S’agissant de la motivation à se marier, plus d’un couple sur trois déclare y voir un moyen de consolider leur couple. 16 % et 6 % respectivement l’envisagent comme une occasion de rassembler leur proche et vivre un moment de rêve. 14 % avancent l’argument d’une fiscalité plus avantageuse ou d’une protection financière. Enfin, 9 % cherchent avant tout à satisfaire un souhait de l’être aimé, quand 6 % veulent se plier à la tradition. Une fête importante, mais qui ne doit pas entraîner une dépense excessive Important Il est d’autant plus sage d’être sûr de soi avant de se lancer que le mariage est généralement synonyme de dépenses. L’IFOP a questionné les Français sur ce point dans le cadre de son étude. Malgré le caractère éminemment romantique d’une telle fête, ces derniers se refusent à des dépenses folles. Important Un peu moins de la moitié des sondés fixe le budget maximum à 6 000 euros, un tiers pourrait y consacrer entre 6 000 et 12 000 euros, et 12 % pourraient aller jusqu’à 20 000 euros. Pour un tel coût, bon nombre de couples se tournent vers les offres de prêts personnels. Une source extérieure s’avère souvent nécessaire, dans la mesure où « 25 % des personnes interrogées considèrent que les parents n’ont pas à être sollicités, tandis que 61 % limitent une éventuelle contribution de la famille à moins de 50 % de la facture. Les sondés favorables à un mariage sans connotation religieuse sont particulièrement nombreux à partager cet avis.