En 2019, les ménages français ont quelque peu retrouvé le sourire. Si auparavant beaucoup se plaignaient que le remboursement des crédits pesait énormément sur leur budget, en 2019 ils ont ressenti un petit allègement. Mieux encore, le nombre de ménages qui prévoient de souscrire un nouveau crédit a également évolué à la hausse. Les Français ont retrouvé de la confiance La Fédération bancaire française (FBF) a porté à la connaissance du public les résultats de son habituelle enquête dans le cadre de l’Observatoire des crédits aux ménages. Il en ressort qu’en 2019, les ménages français ont eu une vision moins négative des crédits et de leur remboursement. Concernant la situation financière des ménages, l’enquête révèle que 14,8 % des sondés ont constaté une amélioration de leurs finances personnelles. Ce pourcentage n’était que de 12,6 % l’année d’avant. L’évolution la plus notable, d’une année à l’autre, concerne les ménages qui jugeaient leur situation financière stable. 41,7 % estimaient être dans cette situation en 2018, ils étaient 50,7 % l’année suivante. À la fin de l’année 2018, la majorité des ménages avait une vision pessimiste de leur situation financière à venir. Un an plus tard, ils étaient beaucoup plus confiants. Cet optimisme retrouvé est tel que bon nombre des sondés se disent partants pour la souscription d’un nouveau crédit immobilier. De plus, les conditions de financement sont restées très intéressantes pour les candidats à l’acquisition. Léger repli pour le crédit à la consommation Par contre, pour le crédit consommation, les Français ont montré plus de réticence. Lors de l’année écoulée, le nombre de ménages possédant un crédit conso en cours de remboursement s'est légèrement tassé par rapport à l’année d’avant (47,4 % contre 47,8 %). Toutefois, le volume de crédits accordés par les établissements bancaires et organismes spécialisés est resté quasiment le même, le repli étant surtout lié à la baisse de l’utilisation de cartes de crédit fournies par les commerçants. Concernant les intentions de souscription, elles s’inscrivent dans la même tendance. Si 4 % des ménages se sont dits volontaires pour emprunter en 2018, pour 2019, ils n’étaient plus que 3,8 %.