Tous les secteurs d’activité sont en train de subir l’impact de la crise sanitaire et, bien évidemment, le marché de l’automobile ne fait pas exception. À cause notamment des baisses de revenus des ménages, les voitures de luxe, en particulier les modèles d’occasion, se vendent de plus en plus mal. Un peu partout en Europe, le contexte est le même. De « compliqué », c’est devenu presque une « mission impossible » Qui a dit que le luxe ne connait pas la crise ? Si cette affirmation est relativement vraie pour l’immobilier, elle se vérifie beaucoup moins sur le marché de l’automobile de luxe, et plus particulièrement du côté des secondes ou troisièmes mains. Il a été établi que, pendant le confinement, les ménages ont pu se constituer une épargne presque forcée. Et même si depuis le déconfinement ils ont retrouvé le plaisir de dépenser, les priorités ont changé. En règle générale, les acheteurs de voitures de luxe, neuves ou d’occasion, sont des personnes ayant un niveau de vie plutôt élevé. Mais quitte à souscrire un prêt auto, ils préfèrent largement se tourner vers les véhicules neufs. ImportantLes chiffres du troisième trimestre 2020 confirment la méforme connue par le marché des voitures de luxe d’occasion et il est difficile de ne pas y voir un impact de la crise sanitaire. À qui profite la conjoncture ? On l’aura compris, réussir à revendre une voiture de luxe n’est pas une mince affaire en cette fin d’année 2020. Mais pour les acheteurs, le moment est propice à l’acquisition de beaux « spécimens » à des prix inattendus. À la revente, certains modèles de seconde main partent presque à moitié prix. Par exemple, de l’autre côté de la Manche, un Aston Martin acquis pour 210 000 euros a été revendu à 110 000 euros alors qu’il n’affiche que 5 000 km au compteur). L’heure est donc grave pour les vendeurs, qu’il s’agisse de particuliers ou des enseignes spécialisées. Toujours au Royaume-Uni, un professionnel du secteur évoque une année catastrophique. Pour trouver un exercice du même acabit, il faut remonter 47 ans en arrière.