La production de prêts à la consommation aux États-Unis a augmenté à un rythme plus faible que prévu en octobre. Ce mouvement baissier reflète le net repli des dépenses financées par cartes de crédit. En effet, alors que la pandémie de Covid-19 continue de faire des ravages, les ménages renoncent à certains types d’achats. Baisse de la production de crédit à la consommation Selon les chiffres de la Réserve fédérale, La production totale de crédits à la consommation a crû de 7,2 milliards de dollars sur un mois, après une croissance révisée à la baisse de 15 milliards de dollars en septembre. Cela correspond à une progression de 2,1 % en rythme annualisé, nettement en dessous des 4,4 % enregistrés en septembre. Après une enquête menée auprès d’économistes, Bloomberg tablait sur une augmentation de 15,5 milliards de dollars pour le mois. Le ralentissement coïncide avec celui des ventes au détail au cours du mois, après un trimestre marqué par un montant de dépenses record. L’absence de soutien financier gouvernemental supplémentaire aux millions d’Américains sans emploi est considérée comme un facteur limitant les dépenses de consommation qui constituent la plus grande part du produit intérieur brut. En 2021, l’envolée des contaminations entraînant un durcissement des restrictions des activités par les autorités, ainsi que des signes de ralentissement de la croissance de l’emploi, risquent de peser davantage sur les dépenses et les emprunts des ménages. Chute du crédit renouvelable et de l’encours de cartes de crédit D’après le rapport, La plupart des segments sont concernés, à l’exclusion de la dette garantie par l’immobilier, comme les hypothèques, Dont la Fed ne tient pas compte. Ainsi, le crédit renouvelable s’affiche en repli pour la septième fois au cours des huit derniers mois et sa production a dégringolé à 979,6 milliards de dollars, son niveau le plus bas depuis mai 2017. De même, la chute de 5,5 milliards de dollars de l’encours de cartes de crédit le fait tomber à un seuil qui n’avait plus été atteint en plus de trois ans. En revanche, la banque centrale américaine, La dette non renouvelable, qui comprend les prêts auto et scolaires, s’est alourdie de 12,7 milliards de dollars, un record en trois mois. Les prêts du gouvernement fédéral, qui s’adressent principalement aux étudiants, ont augmenté de 4,5 milliards de dollars avant le lissage saisonnier.