Avec la deuxième vague de contamination, la crise sanitaire liée au coronavirus va coûter beaucoup plus cher que prévu. De manière inéluctable, la récession sera encore plus importante et la dette publique va flamber. Mais le gouvernement n’aura donc pas le choix s’il veut préserver les entreprises, principaux moteurs de la reprise économique, il va devoir leur venir en aide. Une facture salée Comme la crise perdure et qu’il a fallu procéder à un reconfinement, les prévisions concernant les retombées économiques ainsi que le coût des mesures de soutien aux entreprises, salariés et consommateurs vont devoir être revues à la hausse. Cependant, par la voix de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, le gouvernement se veut rassurant en affirmant que les fonds nécessaires pour y faire face ont déjà été prévus. En effet, dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances 2021, ImportantLe gouvernement a établi un nouveau cahier des charges en revoyant à la hausse toutes les aides prévues pour soutenir tous les secteurs d’activités, Et plus particulièrement ceux qui ont été les plus impactés par ces deux confinements. Ainsi, le gouvernement envisage d’injecter 8 milliards d’euros supplémentaires pour étoffer le fonds de solidarité, et qui sera redistribué sous forme de crédit. Mais bien évidemment, ceci aura pour conséquence directe de gonfler encore plus la dette publique. Un déficit qui se creuse Les nouvelles estimations, qui prennent en compte le reconfinement, parlent d’une récession de 11 %. ImportantL’augmentation de la dette publique, qui sera de l’ordre de +122,4 % empêchera ainsi le PIB de rebondir de manière significative, si tant est que la pandémie soit maîtrisée d’ici l’année prochaine. Après le gros repli de cette année donc, le PIB ne devrait progresser que de 6 %, dans le meilleur des cas. Et avec l’injection de ces 8 milliards d’euros, la pandémie de Covid-19 aura donc coûté jusqu’à 20 milliards d’euros. Mais que ce soit les entreprises qui ont dû interrompre leurs activités ou encore les consommateurs qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer de manière drastique, en raison notamment du chômage partiel, les aides gouvernementales sont vitales en dépit des conséquences qu’elles peuvent avoir sur l’économie.