Arrêt de la production dans les usines, suspension des ventes chez les concessionnaires, ralentissement des activités des garagistes… L’impact de la pandémie de coronavirus sur le secteur de l’automobile commence à se faire ressentir. En ce moment, seuls les vendeurs de véhicules d’occasion semblent être peu affectés par les effets du confinement total appliqué sur le territoire français et dans d’autres pays européens. Mais si la crise sanitaire perdure, ils ne vont pas tarder à voir leur stock s’épuiser. L’impact de la crise sur les ventes diffère selon les secteurs Comme les constructeurs automobiles ont stoppé leur production, l’approvisionnement des concessionnaires n’est plus assuré. Ces derniers ont dû ainsi suspendre les ventes de voitures neuves, d’autant plus que les règles de confinement les obligent à fermer leurs commerces. Important En revanche, le marché de l’occasion ne souffre pas encore des effets du coronavirus, mais si la crise ne se résorbe pas d’ici quelque temps, la pénurie ne pourra pas être évitée. Les professionnels spécialisés dans la vente de voitures de luxe sont également épargnés par la baisse des activités jusqu’ici, étant donné qu’ils opèrent dans un marché ciblant une clientèle particulière. Ils n’ont pas besoin de disposer d’un grand nombre de stocks de véhicules pour faire marcher leurs affaires. Et selon un spécialiste du secteur, Le confinement n’empêche pas les acheteurs d’envisager l’acquisition de nouvelles voitures. Mais étant donné que passer commande auprès des constructeurs n’est pas possible pour l’heure, ils pourraient se tourner vers les modèles d’occasion haut de gamme disponibles. Les futurs acheteurs peuvent toujours trouver des offres de crédits auto intéressantes en utilisant notre comparatif en ligne. En ce moment, le taux effectif global (TAEG) moyen s’établit à 1,64 %. Les garagistes survivent grâce à l’entretien des véhicules des professionnels de santé Les activités des garagistes ne sont pas totalement à l’arrêt : ils doivent assurer l’entretien des véhicules d’intervention et ceux des professionnels de santé. Ces professionnels tiennent le coup en exerçant une activité réduite. D’après le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire, L’État procédera au report ou à l’annulation des charges fiscales et sociales pour les entreprises qui ont subi de plein fouet les effets de la crise du Covid-19.