Avec l’entrée en vigueur d’un malus écologique encore plus sévère au 1er janvier, les Français se sont tournés massivement vers les véhicules d’occasion, au détriment des modèles neufs. Les chiffres du premier mois semblent présager d’une année aussi faste que 2019 pour le segment des voitures de seconde main. Des ventes orientées par l’application du malus écologique 2020 En 2019, sur les 7,9 millions d’automobiles vendues à travers l’Hexagone, 5,7 millions affichaient déjà un certain nombre de kilomètres au compteur. Et selon les chiffres d’Autoscout24 pour janvier, Le segment de l’occasion a enregistré 12,4 % de progression avec 499 814 unités écoulées Alors que le neuf subit un repli de 13,4 %. Les ventes de véhicules de deuxième main ont ainsi été près de quatre fois plus importantes que celles de voitures neuves. L’étude montre également une Forte hausse des modèles mis en circulation depuis plus de 6 ans et de ceux roulant au gazole. Pour les analystes, ces deux données sont liées, les véhicules anciens étant pour la plupart dotés d’un moteur diesel. Et la mise en place du malus a orienté les acheteurs. Les volumes écoulés dans la catégorie des automobiles de plus de 16 ans ont ainsi progressé de 22,35 %, sachant que le malus cesse de s’appliquer au-delà de 10 ans d’ancienneté. Les Françaises en tête du classement des ventes d’occasion Au palmarès des voitures d’occasion établi par L’Argus sur la base des ventes réalisées en 2019, Clio fait la course en tête avec 396 000 unités. Les potentiels acquéreurs doivent prévoir environ 13 000 euros pour la Clio IV 0,9 Tce, qui développe 90 chevaux. Le Top 15 est d’ailleurs dominé par les marques françaises, à l’exception de Volkswagen, seule étrangère avec deux modèles. Pour financer un tel achat, les particuliers peuvent souscrire un prêt auto ou recourir à la LOA, en plein essor, aussi bien en VN qu’en VO. Dans tous les cas, une comparaison des offres disponibles sur le marché s’impose pour trouver la formule la mieux adaptée à ses besoins et son budget.