Pour accompagner le redressement du marché automobile après la dégringolade due au confinement, le gouvernement a mis en place une prime à la conversion plus avantageuse en juin. Le dispositif était malheureusement réservé aux seuls 200 000 premiers demandeurs. Ce cap franchi, la prime est moins généreuse depuis le 3 août. Une reprise dopée par la prime à la conversion exceptionnelle Depuis la levée du confinement, les clients affluent chez les concessionnaires automobiles. Certaines ont commencé leurs démarches avant la crise, mais n’ont pas eu le temps de les finaliser, notamment faute d’obtention du financement auto nécessaire. D’autres se sont décidés récemment, séduits par la prime à la conversion dont le montant a été temporairement relevé, tandis que les conditions de reprise ont été élargies. Important Ces règles favorables visant à encourager le remplacement d’une vieille voiture par un modèle plus propre n’ont toutefois profité qu’aux 200 000 premiers demandeurs. Pour ces ménages, c’était l’occasion rêvée de passer à l’électrique avec un budget considérablement réduit. En mettant un vieux véhicule diesel au rebut, ils peuvent en effet économiser plusieurs milliers d’euros. Outre l’aspect écologique, certains bénéficiaires de l’aide ont déclaré avoir été séduits Par la perspective de ne plus devoir acheter du carburant et par la gratuité du stationnement en ville. Beaucoup ont donc franchi le pas durant les derniers jours précédant la fin du dispositif. Satisfaction des concessionnaires avant le retour au dispositif classique Tout comme les automobilistes heureux d’avoir réalisé des économies substantielles, les concessionnaires se réjouissent de la mise en place de cette prime à la casse exceptionnelle. Ils évoquent un concept « bien pensé, clair et efficace ». Certains d’entre eux estiment que le nombre de ventes associées à cette aide a explosé, puisqu’ils ont conclu en un mois le triple du volume total enregistré au cours de l’année écoulée. Important Malheureusement pour tous, les conditions moins attractives d’avant s’appliquent à nouveau depuis le lundi 3 août. La reprise de modèles classés Crit’Air 3 ou plus anciens reste possible, mais le montant de la prime tombe à 2 500 euros à 5 000 euros si le bénéficiaire prévoit de basculer vers l’électrique ou l’hybride rechargeable. Pour une voiture dotée d’un moteur thermique, l’acheteur devra se contenter de 1 500 euros à 3 000 euros.