Economisez jusqu'à 77%
sur votre assurance de prêt avec meilleurtaux
Jusqu'à -60%
sur vos mensualités avec le rachat de crédits*
Comparez gratuitement
les taux en 5 minutes
Prêt professionnel
Nous vous orientons vers la meilleure solution
selon votre profil et votre besoin
Vous recherchez la meilleure solution de placement ?
Découvrez nos offres d’assurance vie & SCPI
Vous recherchez la meilleure Banque ?
Le comparateur de tarifs bancaires de meilleurtaux
Estimez la valeur de votre bien en quelques clics.
Achetez et vendez au meilleur prix
Comparez les tarifs énergie
Nos experts vous accompagnent et vous conseillent
pour trouver la meilleure offre qui vous convienne
votre contrat à partir de 3,98 euros par mois*
Écrit par LEROUX Élisa . Mis à jour le 26 novembre 2025 . Temps de lecture : 8 min
Penser à ses obsèques n’est jamais facile. Mais lorsque l’on vit seul ou sans proches, anticiper devient un acte de liberté : garantir le respect de ses volontés, éviter que la mairie ne décide à votre place, et prévenir les difficultés financières.
Être “seul” ne signifie pas forcément être isolé de tout lien social. Cette situation peut concerner des personnes qui n’ont pas d’héritiers directs, des veufs ou veuves sans enfants, ou encore des individus dont la famille vit à distance. Elle concerne aussi ceux qui souhaitent ne pas imposer cette responsabilité lourde et coûteuse à leurs proches.
Dans tous ces cas, organiser soi-même ses obsèques n’a rien de morbide. C’est une manière d’assurer sa dignité, de prévoir le financement et de soulager d’éventuels proches lointains d’une responsabilité qu’ils ne pourraient assumer.
Sans dispositions écrites, l’organisation des obsèques revient à la commune du lieu du décès. Les funérailles sont alors prises en charge de manière administrative et souvent très standardisée. Elles peuvent manquer de personnalisation, voire aller à l’encontre de vos convictions (par exemple, une inhumation alors que vous auriez préféré une crémation).
En planifiant vos obsèques de votre vivant, vous gardez le contrôle sur vos choix. Vous décidez de la forme de la cérémonie, de sa dimension spirituelle ou laïque, du lieu, de la musique ou des textes lus. Vous avez aussi l’assurance que le financement est anticipé, ce qui évite que les coûts reposent sur une collectivité ou sur des proches éloignés.
Préparer ses obsèques seul peut sembler intimidant. Pourtant, en procédant par étapes, il est possible de poser les bases d’une organisation claire et sécurisée. Voici les grandes démarches à envisager pour garder le contrôle sur ses funérailles.
La première étape consiste à réfléchir à ce que vous souhaitez vraiment. Voulez-vous une inhumation ou une crémation ? Souhaitez-vous une cérémonie religieuse, civile ou aucune cérémonie ? Faut-il prévoir une sépulture, une dispersion des cendres, ou une inhumation en columbarium ? Ces choix fondamentaux sont à poser clairement.
Une fois vos volontés définies, elles doivent être consignées par écrit. Un document manuscrit daté et signé peut suffire, mais pour une meilleure sécurité, il est conseillé de passer par un notaire ou par un contrat obsèques. Cela évite toute contestation et garantit que vos instructions seront retrouvées.
Les obsèques coûtent plusieurs milliers d’euros. Sans financement anticipé, vos choix risquent de ne pas être respectés. Vous pouvez mettre en place un contrat obsèques, utiliser une assurance décès, ou constituer une épargne spécifique.
Enfin, il est essentiel de désigner un point de contact (notaire, mairie, entreprise funéraire ou association) afin que vos volontés soient accessibles le moment venu.
En droit français, les volontés funéraires exprimées par le défunt priment sur toute autre décision. Le Code général des collectivités territoriales prévoit que le choix entre crémation et inhumation doit obligatoirement être respecté s’il a été exprimé.
En l’absence d’instructions, la mairie du lieu de décès prend en charge les obsèques. Elle choisit alors la nature et le lieu des funérailles, souvent dans le carré communal. Par ailleurs, la loi prévoit que les frais funéraires soient réglés en priorité sur la succession et autorise les banques à prélever directement sur le compte du défunt jusqu’à un plafond fixé par arrêté (5 910 € en 2025).
Il existe plusieurs manières de préparer ses obsèques de son vivant. Certaines solutions permettent une organisation très détaillée, d’autres se limitent à prévoir un financement. Le choix dépend de vos besoins, de vos moyens et du niveau de précision que vous souhaitez donner.
C’est la formule la plus complète. Elle associe un financement (via cotisations ou capital garanti) et une organisation détaillée : choix du cercueil ou de l’urne, type de cérémonie, transport, etc. L’avantage est que tout est prévu, financé et organisé dans le moindre détail.
Ici, seul un capital est constitué pour financer les funérailles. En revanche, les prestations ne sont pas définies. Cela laisse plus de liberté aux exécutants, mais crée aussi plus d’incertitudes.
Inscrire vos volontés dans un testament ou un acte notarié permet de leur donner une valeur juridique forte. Encore faut-il que le document soit retrouvé à temps, ce qui n’est pas toujours garanti.
Certaines communes permettent de consigner ses choix dans un registre officiel. C’est une solution simple et accessible, mais qui dépend des services offerts par la mairie.
Enfin, il existe des associations qui accompagnent les personnes seules dans leurs démarches. Elles peuvent servir de relais, garder vos documents et alerter les services concernés au moment venu.
Le financement est essentiel pour organiser ses obsèques. En France, une inhumation ou une crémation coûte en moyenne plus de 3 000 €, et le montant peut rapidement augmenter selon les prestations choisies. Plusieurs solutions permettent de couvrir ces frais à l’avance.
Le contrat d’assurance obsèques dit “en capital” constitue, comme son nom l’indique, un capital versé à un bénéficiaire pour financer vos obsèques. Le contrat en prestations définit à l’avance les détails de la cérémonie et assure leur réalisation par l’entreprise funéraire.
Une assurance décès permet de verser un capital à un bénéficiaire qui pourra régler vos obsèques. Vous pouvez également constituer une épargne dédiée, à condition d’informer une personne de confiance ou un notaire pour qu’elle soit mobilisée le moment venu.
Certaines aides peuvent réduire le coût des funérailles : capital décès de la Sécurité sociale, participation de la CNAV (Caisse nationale de l’assurance vieillesse), ou forfaits obsèques proposés by certaines mutuelles.
La loi permet aux banques de prélever directement sur le compte du défunt pour régler les frais funéraires, dans la limite d’un plafond légal (5 910 € en 2025), sur présentation de justificatifs.
Écrire ses volontés ne suffit pas : elles doivent être retrouvées et respectées. Il est donc essentiel de penser non seulement à leur rédaction, mais aussi à leur transmission.
Vous pouvez rédiger un document manuscrit daté et signé pour consigner vos souhaits. Pour plus de sécurité, il est recommandé de passer par un notaire ou un contrat obsèques. Le jour du décès, l’acte de décès et une pièce d’identité seront nécessaires, accompagnés de vos directives si elles ont été déposées.
Même sans proches, vous pouvez souscrire un contrat obsèques, déposer vos volontés chez un notaire ou solliciter une association spécialisée pour vous accompagner. L’essentiel est de consigner vos choix dans un cadre légal clair pour éviter que la mairie décide à votre place.
Sans dispositions, la commune du lieu de décès organise des obsèques “d’office”, financées par le budget communal. Elles sont généralement simples et standardisées, sans personnalisation, ni garantie du respect de vos souhaits. Prévoir ses obsèques reste donc la meilleure manière de s’assurer que vos volontés soient respectées.
Pour informer vos proches de vos souhaits, il suffit de consigner vos volontés par écrit et de les rendre accessibles. Vous pouvez passer par un notaire, un contrat obsèques, ou un registre municipal. Il est également conseillé de prévenir une personne de confiance, qui saura où trouver vos documents et pourra veiller à leur application.
Écrit par La rédaction Meilleurtaux
* Tarif constaté sur meilleurtaux.com le 12/11/2023 pour une femme célibataire de 41 ans habitant la Moselle pour un capital souhaité de 1000€
Libérez le potentiel de vos projets : préparez-les, suivez-les, accomplissez-les.
Suivez la performance de tous vos contrats (assurance vie, retraite, immobilier, défiscalisation) et re-versez facilement. Garantie 0 paperasse.
Sécurisez votre chiffre d’affaires immobilières, gagnez en efficacité lors des premières visites, développez votre business au delà de l’immobilier et travaillez votre image et votre réputation.
Attention, vous pouvez être sollicités par de faux conseillers Meilleurtaux vous proposant des crédits et/ou vous demandant de transmettre des documents, des fonds, des coordonnées bancaires, etc. Soyez vigilants · Meilleurtaux ne demande jamais à ses clients de verser sur un compte les sommes prêtées par les banques ou bien des fonds propres, à l’exception des honoraires des courtiers. Les conseillers Meilleurtaux vous écriront toujours depuis une adresse mail xxxx@meilleurtaux.com Vous avez un doute sur l’un de vos contacts ou pensez être victime d’une fraude ? Consultez notre guide.