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Écrit par LEROUX Élisa . Mis à jour le 23 octobre 2025 . Temps de lecture : 7 min
Lors d’un décès, au-delà de la douleur du deuil, les proches doivent organiser les obsèques et en supporter les frais. Si le défunt n’avait rien prévu, les héritiers doivent avancer ces coûts. Qui paie, que peut-on récupérer, et que déduire de la succession ? Meilleurtaux vous guide.
L'essentiel à retenir :
En principe, les frais d’obsèques sont à la charge du défunt. Celui-ci peut s’en acquitter de plusieurs manières : en souscrivant une assurance obsèques, en constituant une épargne dédiée, ou en laissant des liquidités suffisantes sur ses comptes bancaires.
Lorsqu’un décès survient, les comptes bancaires du défunt sont automatiquement bloqués. Cependant, la banque peut accepter de débloquer les fonds spécifiquement pour régler les frais d’obsèques à l’entreprise de pompes funèbres, sur présentation des justificatifs nécessaires.
En cas d’insuffisance de la succession, les descendants et le conjoint survivant ont une obligation alimentaire pour participer aux frais d’obsèques, même s’ils renoncent à la succession (articles 205, 212 et 371 du Code civil).
La contribution aux frais est répartie entre les obligés alimentaires en fonction de leurs moyens financiers respectifs, selon l’article 806 du Code civil. Les juges examinent l’ensemble des revenus et ressources de chacun pour déterminer la part équitable.
Bon à savoir :
L’article 207 du Code civil permet une exception à cette obligation alimentaire : un enfant peut être déchargé de tout ou partie de cette obligation alimentaire si le défunt a lui-même "manqué gravement à ses obligations" envers lui. Cette exception d'indignité doit être appréciée par un juge.
Le coût moyen des obsèques s'élève à 5 044 € pour une inhumation et 4 434 € pour une crémation, selon une étude publiée fin 2024 de la Chambre syndicale nationale des Arts funéraire (CSNAF, qui représente la profession).
Ces montants incluent les diverses prestations :
Pour financer ces frais, plusieurs solutions existent :
Toute succession se compose de deux éléments fondamentaux qu’il est essentiel de distinguer :
La masse successorale nette se calcule en soustrayant le passif de l’actif. Cette différence est ensuite répartie entre les héritiers selon les règles légales ou testamentaires.
Face à une succession comportant des dettes, les héritiers ont trois options :
La gestion du passif successoral est généralement confiée à un notaire qui procède à un inventaire précis. Si les dettes excèdent l'actif, les héritiers peuvent renoncer à la succession ou l'accepter à concurrence de l'actif net, nécessitant une déclaration formelle et un inventaire détaillé au tribunal judiciaire compétent.
La loi permet effectivement d’inscrire les frais d’obsèques au passif, mais avec des limitations importantes. L’article 775 du Code des impôts précise que les frais funéraires sont déductibles de l’actif de la succession dans la limite des 1 500 euros, ou pour la totalité si l’actif est inférieur à ce montant.
Attention : cette limite de 1 500 euros est largement insuffisante au regard du coût réel des obsèques (entre 4 000 et 5 000 euros en moyenne). Seule une partie des frais peut donc être récupérée via cette déduction.
Pour bénéficier de cette déduction, vous devez présenter au notaire des factures claires et complètes émises par l’entreprise de pompes funèbres. Sans ces justificatifs, l’administration fiscale peut contester la déduction.
La jurisprudence distingue par ailleurs :
Cette déduction présente un double avantage : elle permet un remboursement partiel des frais avancés et réduit les droits de succession à payer.
D'autres dettes sont également déductibles de la succession pour réduire les droits : frais de testament, impôts dus par le défunt, frais de dernière maladie non remboursés par la Sécurité sociale, et droit temporaire au logement. Comme pour les frais funéraires, ces déductions diminuent l'assiette taxable aux droits de succession.
Cette déduction présente un intérêt particulier car elle réduit l'assiette taxable aux droits de succession. Pour rappel, les droits de succession sont calculés sur la part nette perçue par chaque héritier après déduction des dettes et charges déductibles, dont les frais funéraires. Les héritiers bénéficient d'abattements variables selon leur lien de parenté : 100 000 € pour les enfants, 15 932 € pour les frères et sœurs, ou exonération totale pour les conjoints mariés ou pacsés. Le barème progressif s'applique ensuite de 5 à 45% selon les tranches.
Pour éviter ces complications financières aux héritiers, la souscription d’une assurance obsèques constitue la plus adaptée. Cette prévoyance permet de constituer un capital décès spécifiquement dédié au financement des funérailles.
Il existe deux types principaux d’assurances obsèques :
Cette seconde option s’avère particulièrement utile lorsque :
L’assurance obsèques peut être souscrite auprès des compagnies d’assurances ou directement chez les entreprises de pompes funèbres qui travaillent en partenariat avec des assureurs.
Au-delà de l'assurance obsèques, d'autres outils permettent d'optimiser la transmission patrimoniale : assurance vie, contrat de capitalisation, plan d’épargne retraite (PER), donations de son vivant ou démembrement de propriété. Ces solutions complémentaires contribuent à réduire les droits de succession dans le cadre d'une stratégie patrimoniale globale.
En principe, tous les biens de l'actif de la succession peuvent servir au paiement des frais d'obsèques. Le notaire peut autoriser la vente de biens ou le déblocage de fonds pour couvrir ces frais urgents, même avant le règlement définitif de la succession.
Deux situations permettent une déduction : 1) Au niveau de la succession, dans la limite de 1 500 € déductibles de l'actif successoral ; 2) Au niveau personnel, si vous avez payé les frais et que la succession ne peut pas les rembourser, vous pouvez les déduire de vos revenus imposables.
Les descendants et le conjoint survivant restent tenus de participer aux frais selon leurs moyens, même si la succession est déficitaire. Des aides publiques peuvent être sollicitées auprès de l'Assurance Maladie ou d'autres organismes selon le statut du défunt.
Écrit par La rédaction Meilleurtaux
* Tarif constaté sur meilleurtaux.com le 12/11/2023 pour une femme célibataire de 41 ans habitant la Moselle pour un capital souhaité de 1000€
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