Sur la Côte de Nacre, le nombre de logements mis sur le marché diminue, tandis que la demande demeure forte. Ainsi, les biens se vendent très rapidement avec des acheteurs intéressés avant la publication des annonces. S’agissant des prix de l’immobilier, ils poursuivent leur montée. Sur l’ensemble, ils explosent de 15 % sur douze mois. Malgré un affaiblissement de l’offre immobilière, la demande se maintient sur la Côte de Nacre. Selon Benoit Lebreton, la plupart des acquéreurs viennent de Paris, surtout à Trouville, Deauville, Honfleur, Cabourg. Sans oublier Lion-sur-Mer, Hermanville ou Ouistreham. Le notaire révèle que plusieurs acheteurs urbains de différentes communes, dont de Caen, arrivent également sur le littoral normand. Côté prix, les biens présentent des valeurs relativement similaires pour les appartements, mais aussi pour les maisons. Benoit Lebreton remarque que dans l’ensemble, le décalage qui apparaît entre les communes reste faible. Certaines d’entre elles peuvent se révéler plus chères que les autres. Cependant, l’écart n’atteint jamais le double. Des biens qui trouvent preneurs très rapidement Pour comparaison, un appartement de trois pièces et d’une surface de 40 m2 coûte par exemple : 115 000 euros à Hermanville – Bourg ; 120 000 euros à Langrune-sur-Mer ; 135 000 euros à Luc-sur-Mer. À Ouistreham, Courseulles-sur-Mer ou encore Saint-Aubin-sur-Mer, le prix monte à 140 000 euros. Au niveau des maisons, la même tendance semble se dessiner. Globalement, les nouvelles habitations sur la Côte de Nacre se raréfient. Par conséquent, elles trouvent extrêmement vite des acheteurs dès leur mise en vente, si elles se situent dans les tarifs actuels. Plusieurs agents immobiliers confient que les consommateurs témoignent de l’intérêt bien avant l’arrivée des logements sur le marché. Sur les sites de comparatif assurance habitation, ce phénomène devrait se refléter par une hausse des visites. Benoit Lebreton indique ainsi que sur la côte, la crise sanitaire a grandement influé sur le coût de l’immobilier. Sur 12 mois, elle a généré en général une augmentation de 15 %, précise-t-il. Un attrait général pour les zones près du littoral Aymeric Cours-Mach, notaire dans la ville de Caen, avance : Les biens qui ne sont pas encore vendus sont ceux qui sont bien au-dessus des prix du marché. Il y a quand même un plafond de verre. Pour les prix des maisons, la chambre des notaires observe comparativement à l’an dernier des gonflements de : 16,8 % à Lion-sur-Mer ; 15,5 % à Bernières-sur-Mer ; 13,8 % à Ouistreham ; 12 % à Saint-Aubin. En somme, Aymeric Cours-Mach note toujours une forte activité sur le secteur de l’immobilier sur la Côte de Nacre : […] Il y a un an, il y avait encore quelques biens à vendre, mais aujourd’hui il n’y a quasiment plus rien. Plusieurs rapports ont évoqué un risque d’inondations pour les zones à proximité des bords de mer. Malgré les avertissements, les logements y implantés suscitent toujours l’engouement des consommateurs. Et en dehors de la Côte de Nacre, les experts observent le même mouvement sur tout le territoire national.