Les prix immobiliers en Suisse ont grimpé de plus de 5 % au cours du second trimestre, en comparaison avec les données relevées sur la même période en 2020. Les analystes ont observé une hausse des tarifs pour tout type de logement : +6,3 % pour les maisons et +4,5 % pour les appartements. Selon les prévisions, les prix progresseraient de 5 % sur l’ensemble de l’année, mais devraient se stabiliser dès l’année prochaine. Cette tendance haussière s’explique par l’augmentation du nombre de candidats à la propriété, étant donné qu’il revient moins cher d’acheter son logement que de rester locataire. Des taux d’emprunt faibles et une demande soutenue Important Avec la faiblesse des taux d’emprunt, acheter son logement revient moins cher que louer. De plus en plus de ménages décident ainsi de franchir le pas et de devenir propriétaires. Ce mouvement entraîne une forte hausse de la demande sur le marché, et de ce fait, une progression constante des prix des logements. En comparaison avec les prix immobiliers pratiqués sur les trois premiers mois de cette année, une augmentation de 1,5 % est constatée au second trimestre. Important Sur l’ensemble de l’année, les professionnels du secteur tablent sur une hausse de 5 % des prix des logements. À noter que l’assurance de prêt immobilier influe sur le coût total du crédit. Il est ainsi conseillé de faire jouer la concurrence et d’opter pour l’offre la moins chère pour le réduire. Vers une baisse des loyers Contrairement aux prix des logements, les loyers affichent une tendance baissière, notamment ceux des appartements. En effet, entre avril et juin, un repli de 1,2 % des loyers a été observé par rapport au trimestre précédent. « La baisse pourrait aller jusqu’à 2,5 % sur l’ensemble de l’année », estiment les analystes. Ainsi, l’investissement locatif ne constitue pas pour le moment un placement rentable, avec pour conséquence une limitation du nombre d’hypothèques. Une inflation qui affecte toutes les régions En raison d’une forte demande, toutes les régions, même celles qui ont souffert d'une faible attractivité comme le Lac de Constance et la vallée du Rhin de Coire, ont fait face à une fluctuation du prix des biens immobiliers. En outre, l’arrivée de potentiels acquéreurs étrangers sur le marché entretient cette « inflation », en particulier dans les zones touristiques. Ces derniers s’intéressent surtout aux biens haut de gamme pouvant servir de résidences secondaires.