Malgré la crise et l’essor du télétravail, le quartier d’affaires de La Défense voit ses nombreux bureaux de nouveau occupés. Néanmoins, il faudra s’armer de patience puisque le taux de vacances des locaux restera élevé pendant un certain temps encore, notamment à cause de nouveaux espaces qui seront prochainement livrés. Un taux de vacance toujours important Les bureaux retrouvent peu à peu leurs occupants, les entreprises ayant tenu à ce que leurs collaborateurs regagnent le lieu de travail une fois que le risque sanitaire est plus ou moins maîtrisé. Le quartier d’affaires de La Défense reprend ainsi des couleurs et voit le nombre de transactions augmenter de manière assez spectaculaire. En cette période post-covid, 91 000 mètres carrés de bureau ont déjà été vendus ou loués, et ce, pour le seul 1er semestre 2021. Les conditions de financement qui sont restées favorables à l’emprunteur (aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises) expliquent sans doute en partie cette embellie. En effet, même si les organismes de crédit ont révisé le coût de l’assurance de prêt à la hausse, ils ont toutefois maintenu leurs taux d’intérêt à des niveaux toujours exceptionnels. Cependant, crier victoire maintenant serait malvenu puisque même si le retour au travail en interne est en train de s’opérer, il se fait sur un rythme assez lent. Dans ce quartier d’affaires situé dans les Hauts-de-Seine, le taux de vacances des bureaux reste important. Ce dernier s’établit à 12,30 %. Ceci s’explique en partie par le fait que le site vient d’accueillir trois nouvelles tours, à savoir Alto, Landscape et Trinity. Et le développement de la zone ne s’arrête pas là puisque des espaces de travail baptisés Hekla et Aurore s’étendant respectivement sur 74 000 mètres carrés et 37 000 mètres carrés vont être livrés dans les deux années à venir. Louer du neuf revient moins cher que louer de l’ancien Les entreprises qui s’implantent dans le quartier de la Défense ne sont pas forcément françaises. Certaines sociétés étrangères qui ont décidé d’établir leur siège à Paris ont choisi le quartier, notamment pour ses équipements. Mais les observateurs ont relevé un fait étonnant : les locaux flambants neufs n’attirent pas vraiment les nouveaux pensionnaires. Ces derniers préfèrent se tourner vers des bureaux qui ont servi au moins une fois. Et pour trouver des locaux répondant à ce critère, les futurs occupants sont même prêts à payer 30 euros de loyer en plus au mètre carré (490 euros contre 460 euros dans le neuf).