La crise sanitaire a fait émerger une nouvelle tendance qui semble s’inscrire dans la durée. Le désamour des Français pour les grandes villes tend à se confirmer et la désertion que subit la capitale en est la parfaite illustration. De son côté, Marseille, à l’instar des villes de province, voit affluer les candidats à l’acquisition. Paris impopulaire, mais jusqu’à quand ? ImportantPour l’heure, la quête d’une maison individuelle dotée d’espace extérieur pousse les candidats à l’accession à se tourner plus volontiers vers les villes moyennes, voire les zones rurales où les offres sont plus nombreuses. Paris a donc perdu de sa superbe, à cause de la crise sanitaire et des épisodes de confinement. Ceci se traduit par une stabilisation des prix (quelquefois même des évolutions à la baisse) alors que Paris a toujours vécu au rythme de l’inflation immobilière. La faiblesse de la demande explique en partie l’évolution en dents de scie des prix dans la capitale, mais avec à chaque fois une hausse infime qui passe presque inaperçue. Par exemple, ils ont bondi de +0,3 % au mois d’août, puis ont reculé dans les mêmes proportions en septembre. Depuis le début de l’année, ils ont à peine progressé de +0,1 %. Pire encore, sur une année glissante, ils sont en retrait de -1,2 %. Toutefois, les observateurs sont presque unanimes pour dire que cette méforme du marché immobilier parisien n’est que passagère. Avec le retour à la normale qui s’amorce (l’après-pandémie), ce sont les travailleurs qui vont de nouveau rejoindre les bureaux, le télétravail ne devant être observé que de manière partielle. De plus, les étrangers qui constituent les principaux acheteurs dans la capitale avant la crise devraient faire leur retour. La dynamique va reprendre, même si elle n’atteint pas le rythme qui était le sien avant l’apparition du coronavirus. Marseille en effervescence La ville de Marseille est en train de connaître une fortune totalement opposée à celle de Paris. La Cité phocéenne attire de nouveau les acheteurs, ce qui n’a pas manqué de vite faire grimper les prix. ImportantSon statut de grande métropole n’a donc pas joué en sa défaveur puisque sur une année glissante, Marseille enregistre une hausse de +6,5 % (+ 0,5 % pour le seul mois de septembre). Le prix qui est passé à 3 224 euros le mètre carré est encore loin de décourager les potentiels acquéreurs, d’autant plus que le financement est toujours accessible à un coût intéressant et que même l’assurance de prêt immobilier est restée plus modérée que ce qui était attendu.