Au lendemain du premier confinement, le marché immobilier strasbourgeois a affiché une croissance accrue du fait de l’effet de rattrapage. Les agences immobilières ont toutefois constaté un ralentissement au cours du dernier trimestre 2020. Ce dynamisme du marché a alimenté la hausse des prix, notamment au début du deuxième semestre 2020, mais les professionnels du secteur anticipent une stabilisation dans les prochains mois, même si la demande immobilière devrait progresser. En effet, selon leurs prévisions, le marché devrait rebondir dès l’arrivée du printemps. Le prix moyen du mètre carré oscille autour de 3 000 euros Selon les chiffres publiés par les agences, le prix moyen du mètre carré observé au 1er mars 2021 se situe autour de 3 220 euros pour les appartements, et de 2 950 euros pour les maisons. Comparés aux moyennes enregistrées au mois de février, les prix ont baissé de -0,4 %. Néanmoins, sur un an, les professionnels ont constaté une hausse de +6,2 %. ImportantBien que la tendance soit toujours à la hausse, une stabilisation des tarifs est attendue dans les prochains mois. Toutefois, ceci dépend tout particulièrement de l’équilibre entre l’offre et la demande du marché. En ce moment, l’offre demeure encore limitée avec un ITI (indice de tension immobilière) de 17 %, mais la situation devrait évoluer prochainement, prédisent les agences. Seul bémol, les critères appliqués par les banques pour accorder les prêts immobiliers. En effet, l’obtention d’un crédit est conditionnée par la présentation d’un apport assez conséquent et des emplois stables (CDI dans un secteur d’activité jugés non risqués par les organismes financiers). D’autre part, de nouvelles exigences en matière d’assurance emprunteur sont imposées par les banques afin de limiter les risques de crédit. Celles-ci consistent pour l’emprunteur à souscrire des garanties supplémentaires couvrant la perte d’emploi et les maladies non objectivables. Faiblesse de l’offre locative Selon les statistiques, la ville de Strasbourg compte 71 % de locataires contre 27 % de propriétaires. La faiblesse de l’offre locative entretient la hausse des loyers, et dans certains quartiers très recherchés, les tarifs sont souvent exorbitants.