Tous les secteurs d’activité ont été impactés par la crise sanitaire, mais certains se montrent plus résilients que d’autres. Le marché immobilier fait partie de ceux qui semblent s’être vite redressés et qui présentent un bilan moins catastrophique que prévu. Dans les Bouches-du-Rhône, plus particulièrement à Marseille, 2020 a été une année satisfaisante pour l’immobilier. Les prix toujours orientés vers le haut Les prix en hausse sont un indicateur de la bonne santé du marché immobilier. À Marseille, la demande a d’abord observé une chute spectaculaire lors du premier confinement avant de remonter en flèche à l’issue de celui-ci. En quête d’espace, les aspirants à la propriété ont été nombreux à jeter leur dévolu sur la Cité phocéenne. Combinée au manque d’offre, cette affluence d’acheteurs potentiels a contribué à la flambée des prix, et ce, pour tous les types de biens. ImportantÀ la fin du premier semestre 2020, la hausse la plus marquée concerne les appartements neufs dont le prix médian a bondi de +6,7 %. Ceci s’explique par l’arrêt des chantiers pendant le confinement ainsi que par le nombre restreint de permis de construire délivrés. Curieusement, la progression des prix a été plus modérée pour les maisons anciennes tandis que beaucoup de ménages semblaient privilégier cette catégorie de biens lors de leurs recherches. La hausse enregistrée au cours des six premiers mois de 2020 a été « seulement » de +4 %. Les ventes ont atteint un volume satisfaisant Avec la crise, les observateurs redoutaient une forte chute du volume des ventes, mais il n’en a rien été. Malgré des conditions de financement plus dures et une assurance prêt immobilier de plus en plus chère (les banques cherchant à limiter les risques), les acquéreurs ont été motivés, considérant l’immobilier comme un placement sécurisé en cette période trouble. ImportantAujourd’hui, Marseille fait partie des villes les plus prisées par les acheteurs. Sans surprise, la cité phocéenne enregistre le plus gros volume de ventes des Bouches-du-Rhône avec plus de 13 000 transactions conclues. À titre de comparaison, Aix-en-Provence, l’autre grande ville du département, ne compte que 2 243 ventes sur l’ensemble de l’année.