En temps de crise, l’assurance emprunteur se révèle cruciale pour sécuriser le remboursement. Mais avec les prêts garantis par l’État (PGE), bon nombre de travailleurs indépendants font l’impasse sur cette assurance, pensant être suffisamment couverts par leur régime obligatoire. Une enquête récente montre que plus de la moitié de ceux qui ont contracté le fameux PGE n’ont pas pris d’assurance. « Garanti par l’État » n’est pas synonyme de totale protection Faut-il mettre cela sur le compte d’un manque d’information ? Toujours est-il que de plus en plus de travailleurs indépendants, dirigeants d’une TPE ou travailleurs non-salariés ont recours au PGE pour se sortir des difficultés financières engendrées par la crise, tout en refusant de souscrire à une assurance de prêt. Pourtant, ceux-ci commettent une erreur en agissant de la sorte, étant donné que la garantie proposée par l’État à travers ces prêts spéciaux ne protège que l’établissement prêteur. Important Concrètement, si le travailleur indépendant à la tête d’une TPE se retrouvait en défaut de remboursement de son prêt ou que son entreprise était considérée comme financièrement viable, l’État ne prendrait pas en charge le remboursement du capital restant dû. Pour rappel, en septembre dernier, 12 % des travailleurs indépendants étaient concernés par le petit coup de pouce gouvernemental. Mais autre constat édifiant, 52 % de ces souscripteurs n’ont pas jugé utile de prendre une assurance d’emprunt immobilier. Le coût constitue un frein Le manque de prévoyance dont font preuve les travailleurs non-salariés et les dirigeants de petites entreprises relève avant tout d’un manque d’information. Mais l’aspect financier prévaut également. Important En temps de crise comme c’est le cas aujourd’hui, les emprunteurs sont découragés par le coût élevé de l’assurance de prêt. Les bénéfices d’un contrat de prévoyance sont ainsi occultés par une assurance jugée trop chère. D’où la nécessité de passer par un courtier afin de recevoir les conseils d’un professionnel sur ces fameux PGE. Le courtier est non seulement en mesure de négocier le montant des primes d’assurance, mais il pourra également renseigner le travailleur indépendant sur les éventuels avantages d’un contrat de prévoyance.