Durant cet été, les conditions pour être éligible aux prêts immobiliers vont être plus strictes. En effet, le coût de l’assurance emprunteur sera à considérer dans le calcul du taux d’endettement par les établissements prêteurs. Le non-respect des conditions conduit à plus de contraintes Important D’ici quelque temps, l’obtention d’un crédit immobilier deviendra un véritable « parcours du combattant ». En effet, selon l’Argus de l’assurance, les organismes bancaires seront contraints à plus de sévérité dans leurs critères d’octroi. Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) ne se contentera plus de recommandations, mais il va les traduire en normes juridiques strictes. En effet, depuis janvier 2020, suivant les requêtes du HCSF, les banques ont dû inclure dans le calcul du taux d’endettement des emprunteurs le coût de l’assurance de prêt. Ce taux doit être inférieur à 35 % des revenus de l’emprunteur. Mais dans la pratique, presque dans 20 % des cas, les banques contournaient les formalités. Dorénavant, aucune dérogation ne peut plus être faite, et le coût de l’assurance est à considérer inéluctablement dans le calcul. La dynamique du marché est contrastée D’après les études du HCSF, les mesures de janvier dernier portent leurs fruits. Important Le Haut Conseil a constaté un maintien du dynamisme du marché du crédit immobilier, qui se traduit par un record annuel de 19,4 milliards d’euros en avril, mais surtout il a relevé des conditions plus accessibles pour les emprunteurs dont le corollaire est une baisse significative des crédits à taux d’effort élevés ou à longue maturité. Selon l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, En mai dernier, la durée moyenne des crédits s’établissait à 236 mois. La part des prêts de plus de 25 ans ne représente que 0,2 % du total. En revanche, les offres de plus de 20 ans constituent 56,5 % de l’ensemble. De la nécessité de souscrire une assurance de prêt Désormais indissociable d’un crédit immobilier, l’assurance emprunteur couvrira le remboursement des mensualités en cas de décès ou d’invalidité du souscripteur. Le coût de l’assurance emprunteur peut constituer un frein. Il faut bien vous renseigner sur les offres disponibles auprès des différents acteurs du secteur, car en effet, les prix peuvent très facilement aller du simple au double.