Le marché immobilier bordelais s’est stabilisé, mais son dynamisme ne faiblit pas. Selon le constat des professionnels du secteur, les prix ayant flambé ces dernières années ont tendance à stagner depuis 2019. Malgré un rééquilibrage entre l’offre et la demande, la capitale du vin n’a pas perdu son pouvoir attractif auprès des acheteurs potentiels. Certes, le marché évolue suite aux envies de mouvement des acquéreurs, mais la demande ne fléchit guère, et porte sur l’ensemble des quartiers de la ville. D’autre part, le marché du neuf souffre de l’insuffisance de l’offre, une situation qui contribue à l’envolée des prix, laquelle pénalise les ménages aux revenus modestes. Ces derniers sont contraints de chercher plus loin pour trouver des logements accessibles à leur budget. Les biens avec espaces extérieurs ont la cote Depuis la fin du premier confinement, les acheteurs ont modifié leurs critères de choix de logements : la plupart d’entre eux souhaitent acquérir des biens avec espaces extérieurs (jardin, terrasse ou balcon). Ils n’hésitent pas de ce fait à étendre leurs recherches aux communes limitrophes de la métropole comme Mérignac, Pessac et Bègles. Important La moyenne des prix oscille entre 4 000 euros et 5 000 euros/m², mais celle-ci peut grimper jusqu’à 6 000 euros, voire 10 000 euros dans les quartiers chics de la ville. Les maisons et appartements haut de gamme intéressent tout particulièrement les Français expatriés fortunés. Ceux-ci sont en quête de biens de qualité leur permettant de couler une retraite paisible. Il faut alors disposer d’un budget assez important pour pouvoir devenir propriétaire à Bordeaux. Afin de limiter le coût du crédit, l’acquéreur pourrait choisir une offre d’assurance emprunt immobilier moins chère que celle proposée par sa banque. L’offre de logements neufs devrait s’étoffer dans les prochaines années En ce moment, Bordeaux, comme toutes les autres grandes villes françaises, souffre d’une pénurie d’offres de logements neufs. La municipalité annonce cependant la construction de 4 500 biens par an en vue de répondre à la forte demande.