Après un net ralentissement en 2020 à cause des diverses restrictions et de l’impact de la crise sur les finances des Français, le marché immobilier neuf reprend doucement. Au cours du premier trimestre 2021, les réservations de logements neufs ont enregistré une nette hausse. Cependant, le budget à prévoir par les potentiels acquéreurs varie notablement selon les régions. Rebond des réservations de logements neufs au premier trimestre ImportantL’heure semble être à la reprise sur le marché de l’immobilier neuf, à en croire les récentes statistiques du ministère de la Transition écologique. Son service des données et études statistiques (SDES) annonce en effet que 30 500 maisons et appartements neufs ont été réservés durant les trois premiers mois de l’année. Sur un an, leur nombre a donc crû de 4 200 unités. Ce rebond a de quoi mettre du baume au cœur des acteurs de la filière BTP après la chute des réservations à un seuil historique au deuxième trimestre 2020. Le SDES souligne que Le niveau des réservations dépasse pour la première fois depuis le printemps 2021 les chiffres relevés sur les 4 derniers trimestres. Toutefois, le marché est loin d’avoir retrouvé son dynamisme d’avant la pandémie. En effet, d’après les auteurs de l’étude, Le total des réservations formalisées sur une année glissante allant d’avril 2020 à mars 2021 montre un différentiel négatif de 16,2 % par rapport aux 12 mois précédents. Disparités régionales sur les prix, en hausse à cause de la pénurie de l’offre ImportantSi les acquéreurs montrent que leur intérêt pour la pierre neuve est intact, l’insuffisance de l’offre constitue un obstacle de taille. Le rythme de construction étant trop faible par rapport à la demande, les stocks de biens disponibles à la vente s’amenuisent continuellement. Selon le SEDS, Ces encours sont passés de 102 300 à 90 600 entre les premiers trimestres respectifs de 2020 et 2021. Ils ajoutent que Cette pénurie qui s’aggrave continue à tirer les prix vers le haut, les appartements neufs se sont appréciés de 0,9 % du 1er janvier au 31 mars dernier. Toutefois, les prix ne sont pas homogènes. L’analyse des chiffres du SDES montre une moyenne au mètre carré supérieure à 4 000 euros dans la région parisienne, mais aussi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Auvergne–Rhône-Alpes, dans les Pays de la Loire et l’Occitanie. Aujourd’hui, en France métropolitaine, seule la Bourgogne–Franche-Comté affiche un prix moyen au mètre carré inférieur à 3 500 euros. Les taux d’intérêt toujours très faibles du crédit compensent en partie ces prix élevés. En effet, les meilleurs profils peuvent actuellement emprunter à moins de 1 % hors frais annexes et coût de l’assurance emprunteur.