Habiter dans une petite ville située pas trop loin d’une grande métropole, tel est désormais le souhait de la majorité des citadins depuis le confinement. Beaucoup de villes dites moyennes ont alors vu leur cote de popularité exploser auprès des acheteurs, mais un village dans les Yvelines sort du lot : Les Loges-en-Josas. Les acheteurs se bousculent au portillon 1 700 âmes peuplent cette petite commune des Yvelines. Cependant, la notoriété soudaine qu’elle a acquise depuis la fin du premier confinement devrait faire en sorte que sa population augmente de manière très significative. En effet, les Français qui ont subi le confinement dans leur appartement exigu en ville sont aujourd’hui à la recherche d’une maison individuelle, située dans un cadre verdoyant et, si possible, avec un espace extérieur. La commune des Loges-en-Josas regroupe à peu près tous les critères recherchés par les candidats à l’accession. Les acheteurs sont, en majorité, originaires de Paris et sont en quête d’un coin de verdure à prix raisonnable où ils pourront s’appliquer au télétravail dans les meilleures conditions. Important Conséquence de sa notoriété grandissante, les prix de l’immobilier connaissent une forte poussée de fièvre dans ce bourg autrefois si paisible. D’après les chiffres communiqués par les agences immobilières locales, certains types de biens ont vu leur prix bondir de +15 % en seulement deux ans. Malgré cette flambée, pour les acheteurs parisiens habitués à des prix dépassant les 10 000 euros le mètre carré, la commune reste une destination abordable. Avec un budget de 650 000 euros, il est possible d’y acquérir une maison individuelle de 150 mètres carrés, avec en prime un extérieur de 300 mètres carrés. Même avec des conditions de financement moins intéressantes qu’avant et une assurance de prêt immobilier plus chère, le projet demeure financièrement avantageux pour les investisseurs. Les acheteurs négocient moins Dans cette commune qui ne compte qu’un seul commerce, à savoir un bar-tabac, les biens mis en vente ne restent jamais longtemps sur le marché. Habitués aux prix exorbitants pratiqués dans les grandes villes, les candidats à l’accession achètent le plus souvent sans négocier, de peur de se faire devancer par un autre acheteur qui accepte de payer le montant demandé par le vendeur. Autre facteur à l’origine de la flambée des prix, les habitants des Loges-en-Josas se sentent tellement bien dans leur village qu’une vente de leur bien n’est envisagée qu’en dernier recours. Ceci entraine, bien évidemment une raréfaction de l’offre.