Dans le domaine de l’immobilier, la hausse des prix est généralement considérée comme un signe de bonne santé du marché. Dans un contexte d’après confinement où les potentiels acheteurs ont la bougeotte, Strasbourg connait une attractivité grandissante. Quelques quartiers sont très plébiscités, ce qui fait grimper les prix, jusqu’à tendre le marché. Des secteurs comme Krutenau, Contades ou l’Orangerie font partie des plus chers. 20 % d’augmentation en 5 ans L’envolée des prix à Strasbourg n’est pas chose nouvelle. Comme les autres villes de France, elle a profité des conditions très favorables de financement proposées par les organismes de crédit ces dernières années. Malgré le coût élevé de l’assurance prêt immobilier qui a pénalisé certains aspirants à la propriété, les taux d’emprunt restés bas ont encouragé beaucoup de ménages à lancer leur projet immobilier, ce qui a eu pour principal effet d’augmenter les prix. Important En l’espace de 5 ans, le prix du mètre carré a bondi de +20 % à Strasbourg, avec une nette accélération après le premier confinement. La capitale de l’Alsace abrite, en effet, quelques quartiers présentant les critères recherchés par les acheteurs après le pénible confinement passé en ville, en appartements exigus et sans espace extérieur. Les quartiers les plus recherchés affichent 5 000 euros le mètre carré Bien loin des prix qui se pratiquent à Paris, ceux de Strasbourg sont en train de grimper doucement, mais surement. ImportantLes prix entre les quartiers vont du simple au double, en fonction de leur attractivité. Les biens les plus abordables sont affichés à 2 500 euros le mètre carré et sont situés du côté de l’Esplanade. Le charme des immeubles datant des années 1970 ne masque pas les charges de copropriété importantes qui dissuadent plus d’un acheteur. La population de ce quartier est surtout composée d’étudiants. Pour certains biens, le prix peut tout de même grimper à 3 500 euros. À l’inverse, les familles en quête de verdure et d’espace se tournent plutôt du côté de Krutenau, de Contades ou de l’Orangerie. L’engouement grandissant pour ces quartiers justifie le prix réclamé par les vendeurs. Cette fois, le mètre carré se négocie au minimum à 4 500 euros. Toutefois, les prix peuvent allègrement dépasser les 5 000 euros.