Au Québec, le marché des maisons individuelles explose au Saguenay-Lac-Saint-Jean et ses environs (les communes de Saint-David-de-Falardeau, Saint-Honoré, Saint-Fulgence, Sainte-Rose-du-Nord, Saint-Félix-d’Otis, et celles de Saint-Charles-de-Bourget et Larouche). Le prix médian dans cette région s’élève en ce moment à 210 000 dollars, contre 170 000 dollars l’année dernière à la même période. Mais même avec une hausse de +24 % des prix en un an, la demande ne cesse de croître. En revanche, l’offre se raréfie, et il devient plus facile de vendre sa maison que d’en acquérir une. La plupart des vendeurs attendent ainsi de trouver un nouveau logement avant de mettre leurs biens immobiliers sur le marché. Multiplication des offres d’achat La pénurie de maisons à vendre sur le marché provoque de la surenchère, d’autant plus qu’un grand nombre d’acheteurs provenant de Montréal et de Québec n’hésitent pas à faire grimper les prix pour acquérir les biens qu’ils convoitent. Les offres d’achat se multiplient ainsi, ce qui entretient la hausse des prix au Saguenay-Lac-Saint-Jean et ses environs. Dans ce climat d’euphorie où la plupart des familles veulent vivre dans des maisons individuelles et dans un environnement agréable, les experts du crédit tiennent tout de même à avertir les acheteurs. Ces derniers devraient au préalable bien évaluer le coût total du projet en tenant compte de la durée du remboursement du crédit et d’une éventuelle hausse des taux d’intérêt. Ils ne doivent pas non plus omettre d’inclure l’assurance emprunt immobilier et les frais d’acquisition dans leur calcul. Le nombre des maisons vendues a augmenté de +20 % L’explosion de la demande entraîne une forte hausse des ventes au cours des trois premiers mois de 2021, selon le constat des professionnels de l’immobilier. Important En effet, le nombre des maisons individuelles vendues dans cette région a grimpé de +20 % comparé au premier trimestre 2020. Au total, 347 biens ayant été mis sur le marché entre janvier et mars 2021 ont trouvé preneurs, et toutes ces maisons étaient parties très rapidement. En revanche, les logements en copropriété n’ont pas trop la cote même si l’offre est limitée. Les prix ont de ce fait reculé de -5 %.