L’année dernière, une tendance s’est nettement dégagée chez les Français en matière d’habitat, en particulier chez les citadins. Enfermés pour la plupart dans un appartement exigu pendant une longue période, ces derniers ont été nombreux à vouloir quitter la ville pour s’installer dans des endroits plus calmes et, si possible, plus près de la nature. Mais alors qu’elles présentent les caractéristiques recherchées, les villes en Dordogne semblent hermétiques à cette effervescence. La Dordogne boudée par les aspirants à la propriété ? À la sortie du confinement, les villes moyennes ont retrouvé de l’attrait auprès des acquéreurs immobiliers. Et pour cause, ces villes de second plan répondent parfaitement aux attentes des citadins en quête d’espace. Celles-ci séduisent par leur charme bucolique avec la verdure, les étendues boisées et l’air pur, et par leur proximité avec les principales commodités des grandes métropoles. Les communes situées dans la grande couronne parisienne ont été prises d’assaut, alors que d’autres, avec les mêmes caractéristiques, continuent d’être dans l’ombre. Important C’est par exemple le cas des communes situées en Dordogne. En analysant l’évolution des prix dans ces localités, il est légitime de se demander si la crise a eu un quelconque impact sur le marché immobilier local. Néanmoins, il serait totalement erroné d’affirmer que le marché est resté figé. Le secteur garde son dynamisme, indifféremment de la baisse de revenus et de la menace du prolongement du chômage partiel. La raison est peut-être à chercher du côté des banques. Certes, elles ont légèrement durci leurs conditions d’octroi et révisé le coût de l’assurance emprunt immobilier à la hausse. Toutefois, elles ont maintenu les taux d’intérêt à un niveau relativement bas, encourageant ainsi les potentiels acheteurs à sauter le pas. L’endroit idéal pour les citadins Pour le moment, les Franciliens sont encore trop peu nombreux à se tourner vers la Dordogne. Mais la donne pourrait bientôt changer si les prix continuaient à observer la même stabilité. Il faut savoir qu’un budget de 70 000 euros permet aujourd’hui d’acquérir un T2 et qu’il s’agit d’une aubaine à saisir puisque ce type de logement fait l’objet de recherches intensives auprès des locataires. Il constitue donc un excellent investissement locatif. À titre d’information : pour les appartements en Dordogne, le mètre carré varie de 1 070 à 2 040 euros. En ce qui concerne les maisons, le prix le moins cher est de 910 euros le mètre carré (du côté du Périgord). Le prix maximum, lui, est de 2 220 euros.