Depuis le début de la crise sanitaire, et avec l’essor du télétravail, de nombreux citadins ont décidé de fuir les grandes métropoles pour s’installer à la campagne. Ce phénomène qui a initialement été observé en région francilienne se répand aujourd’hui un peu partout en France. Il touche désormais des territoires comme le Nord et l’Est. Les nouveaux acquéreurs se ruent vers ces contrées notamment pour y acheter des maisons avec espaces extérieurs, lesquelles sont rares et nécessitent un budget conséquent dans les grandes villes. Bailleul : séduit par ses vastes espaces boisés Dans cette commune située sur la route des plages et qui dispose d’une quinzaine d’hectares de forêt, le marché immobilier est en pleine effervescence. Dans la bourgade d’Outtersteene par exemple, une maison de 145 m² datant des années 80 et s’étalant sur un terrain de 1 013 m² s’est vendue dès la première visite. Il faut savoir que le prix du mètre carré diffère d’un secteur à un autre. Au nord, un bien est affiché à 2 300 euros le mètre carré, contre 2 100 euros en centre-ville et 1 500 euros au sud. À noter que la souscription à une assurance de prêt immobilier est indispensable pour ceux qui souhaitent financer l’achat d’un bien immobilier dans cette commune à crédit. Chéreng : une campagne chic Ce village de la Pévèle situé sur la frontière belge attire les citadins par ses allures de campagne chic. Certes, de plus en plus d’immeubles viennent grignoter les terres agricoles qui constituent 75 % du territoire. Toutefois, il est aisé d’y trouver des maisons à réhabiliter ou à agrandir. Un couple lillois vient récemment d’y acquérir une ancienne bâtisse de 100 m² au prix de 340 000 euros. Le prix du mètre carré s’y négocie autour des 2 900 euros. Dijon : très bien desservi par les transports Les cadres franciliens se ruent vers Dijon avec le développement du télétravail. Résultat : les prix s’envolent et les offres se font de plus en plus rares en centre-ville. Important Malgré tout, les quartiers de la Maladière ou Université demeurent accessibles. Avec un budget compris entre 350 000 et 400 000 euros, il est possible d’acheter une maison d’environ 100 m². En se dirigeant vers les communes limitrophes, les prix des maisons avec jardin baissent à 250 000 euros. Un projet de prolongement de la ligne de tramway est également envisagé à Chevigny-Saint-Sauveur qui regorge de maisons individuelles.