Conséquence de la crise liée à la pandémie ou juste contexte défavorable, le taux moyen des crédits immobiliers a de nouveau dégringolé en France. Il est descendu à 1,06 % toutes durées confondues entre début avril et fin juin 2021, soit un niveau jamais atteint auparavant. De quoi ravir les emprunteurs, mais qui ne profitera malheureusement pas à tous les profils. Des taux bas, mais des conditions d’emprunt plus contraignantes Les taux d’intérêt des crédits immobiliers ne cessent de chuter depuis le début de l’année. Important D’après le baromètre trimestriel de référence paru il y a quelques jours, le taux moyen a poursuivi sa dégringolade et situe désormais autour de 1,06 %. Selon l’observatoire Crédit Logement/CSA qui s’est basé sur les données fournies par les principaux établissements bancaires du pays, il s’agit d’un niveau jamais atteint jusqu’ici. La baisse des taux concerne toutes les durées de prêt (0,86 % sur 15 ans, 0,99 % sur 20 ans et 1,18 % sur 25 ans), que ce soit pour un investissement dans le neuf ou dans l’ancien. Mais en même temps, les conditions d’octroi de prêt se sont durcies pour tous les profils d’emprunteur. Crédit Logement affirme que l’apport personnel exigé par les établissements prêteurs augmente de plus en plus rapidement. Mais vu les taux proposés, même avec l’assurance de prêt immobilier, le coût de l’emprunt reste abordable pour de nombreux prétendants à la propriété. Le nombre de prêts explose Les Français n’entendent pas manquer les opportunités offertes par la situation. Ils sont nombreux à vouloir concrétiser leurs projets d’achat immobilier malgré la reprise du marché qui favorise la remontée des prix. Heureusement, la durée moyenne de remboursement n’a cessé de s’allonger depuis l’été 2020. Elle est passée de 234 mois, soit 19 ans et demi, au deuxième trimestre 2021, à 237 mois pour le mois de juin dernier. Elle a gagné 8 mois par rapport à décembre 2020. D’après l’observatoire Crédit Logement/CSA, il s’agit d’un haut niveau jamais atteint. Le nombre de prêts a bondi de +39,1 % au second trimestre 2021 par rapport à la même période l’an dernier. À la fin du premier trimestre de 2021, le volume de demandes de souscriptions a fortement progressé en raison des conditions de crédit favorables. Quoi qu’il en soit, avec la crise sanitaire qui tend à perdurer, la prudence reste cependant de mise selon le communiqué, aussi bien pour les établissements prêteurs que pour les emprunteurs.