Au moment de la souscription d’une assurance emprunteur, un des éléments essentiels à prendre en compte est la quotité, qui correspond au niveau de couverture. Concrètement, elle détermine le montant de l’indemnisation à laquelle l’assuré pourra prétendre si le risque garanti survient. Fonctionnement de la quotité d’assurance La quotité d’une assurance de prêt immobilier est un pourcentage appliqué au capital emprunté, et qui désigne la part à garantir sur celui-ci. Par exemple, pour un crédit logement de 200 000 €, une quotité de 70 % permet à l’emprunteur d’être couvert à hauteur de 140 000 €. Pour bénéficier d’une protection sur la totalité de l’emprunt souscrit, une quotité de 100 % est nécessaire. C’est d’ailleurs ce que la banque va exiger d’une personne qui prend un prêt seule. En revanche, dans le cas de co-emprunteurs (un couple notamment), la couverture peut être répartie entre les deux à 50-50 ou 60-40, ou encore 70-30, etc. Ainsi, si l’un des conjoints décède, l’assureur prend en charge la part qu’il devait rembourser sur le capital restant dû (par exemple 60 % si les deux ont choisi une répartition 60-40). Le survivant devra quant à lui rembourser les 40 % restants suivant les conditions prévues dans le contrat. Intérêt d’une couverture à 200 % Certains couples choisissent de s’assurer pour 100 % chacun, pratique désignée par « couverture à 200 % ». De cette manière, toute défaillance de l’un entraîne le remboursement immédiat par l’assureur des sommes encore dues, ce qui libère totalement l’autre de la dette. Important Toutefois, une quotité supérieure à 100 % entraîne automatiquement une majoration de la cotisation de l’assurance de prêt immobilier. Pour choisir la répartition qui lui convient le mieux, l’emprunteur doit par conséquent se poser un certain nombre de questions. Il doit notamment se demander si chacun des conjoints est en mesure d’assumer seul les mensualités en cas de décès de l’autre. Il doit également considérer la probable évolution de sa situation professionnelle et de ses revenus, et sa capacité à honorer ses remboursements grâce à ses indemnités dans l’éventualité d’une invalidité. Bien qu’elle coûte plus cher, une répartition à 200 % est toutefois fortement recommandée pour ceux qui prennent un crédit à deux.