Cette année, l’économie française a atteint son plus haut niveau depuis 2011, comptabilisant un quatrième trimestre ininterrompu de forte croissance. Les récentes prévisions de la Banque de France, les attentes de certains économistes et les anticipations de l’Insee sont conformes au bilan publié par l’institut selon lequel le PIB a progressé au troisième trimestre (0,5 %). L’objectif de l’année 2017 est approximativement atteint Depuis l’automne, l’évolution de l’économie française maintient une tendance haussière, depuis la reprise de l’après-crise en 2009, violemment interrompue en 2011. L’Insee soutient que le PIB a davantage augmenté de 2,2 % par rapport au même trimestre de l’an dernier. L’économie française devrait repartir plus nettement en 2017 avec cette éclaircie. Pour 2017, l’acquis de croissance s’établit à 1,7 % au 30 septembre. Celui-ci est attendu sur l’ensemble de l’année pour l’établissement du budget 2018. Un économiste avance que sur 2017, pour obtenir une croissance moyenne de 1,8 %, il est nécessaire d’atteindre 0,3 % au dernier trimestre. Avec une croissance prévisionnelle de 0,5 % de l’Insee pour le dernier trimestre, et malgré le début d’effritement, le monde des affaires se porte bien au-delà de la moyenne, ce qui est un signe de croissance. Cette croissance sera-t-elle accélérée en 2018 ? Selon un économiste, 2017 s’achèvera sur une croissance de 1,8 % et pour 2018, la tendance sera similaire. Un autre analyste affirme que la croissance pour 2018 atteindra 1,9 %, voire 2,0 %, grâce à l’environnement assez porteur, associé aux impacts des premières réformes sur la demande intérieure. Il ajoute qu’à partir du moment où les impacts sur le pouvoir d’achat seront palpables, un minimum de confiance sera retrouvé. La consommation des foyers connaîtra donc une hausse. Toutefois, il existe un grand obstacle : le commerce extérieur, grand oublié des politiques publiques. À cause de la diminution des exportations et de l’accroissement des importations, l’apport du commerce extérieur a franchi de nouveau la zone rouge au troisième trimestre. Le moteur essentiel de la croissance française reste la demande intérieure. Cette dernière a contribué positivement (de 0,6 point) alors que la variation des stocks des entreprises connaît une évolution positive de 0,5 point. Suite à une augmentation successive de 1,0 % au deuxième trimestre et de 0,8 %, l’investissement global est maintenu. Celui des entreprises a subi un léger ralentissement bien que le dispositif de suramortissement fiscal des investissements productifs soit mené à son terme. Suite à une amélioration au deuxième trimestre, l’investissement public a reculé de 0,2 %. L’investissement des ménages a quant à lui ralenti. De ce fait, une diminution du volume de la demande de crédits, et corollairement la demande de rachat de crédits, est constatée.