Lorsque vos finances personnelles sont dans le rouge, le rachat de prêts est un possible moyen d’éviter le surendettement en faisant baisser vos mensualités. Voici les points essentiels à savoir sur un regroupement de crédits. Le rachat de crédits, une solution pour alléger ses mensualités Si vous accumulez les emprunts et que leurs remboursements pèsent trop lourd pour votre budget, pensez au rachat de crédits. Cette opération consiste à faire reprendre toutes vos dettes en cours par un créancier unique qui les transforme en un nouveau contrat à la durée allongée. Cela signifie une hausse du coût global. En contrepartie, le montant des mensualités diminue immédiatement, vous permettant de souffler un peu financièrement. De plus, vous pouvez solliciter une somme additionnelle à placer en réserve en cas de coup dur ou à utiliser pour financer un projet urgent. Veillez cependant à tenir compte des frais engendrés par l’opération : frais de dossier facturés par le nouvel organisme prêteur, pénalités pour remboursement par anticipation des prêts rachetés, taxe de publicité foncière si le crédit de substitution est garanti par une hypothèque. Les règles en cas de recours à un courtier Avant de vous lancer, une simulation de rachat de crédits en ligne est fortement recommandée. Vous aurez une idée des gains potentiels en fonction de votre situation. Vous pouvez même soumettre directement votre demande aux établissements bancaires de votre choix et obtenir rapidement une réponse de principe. Alternativement, vous pouvez faire appel à un courtier pour gagner du temps et bénéficier des meilleures conditions. Ce professionnel vous aide à constituer un dossier solide, et le défend auprès des banques et sociétés spécialisées qui proposent le regroupement de prêts. Pour qu’un courtier recherche en votre nom une solution de regroupement de crédits, vous devez signer un mandat de recherche de capitaux indiquant son tarif. Toutefois, vous ne devez pas le payer avant la conclusion d’un contrat de prêt à partir de l’une des offres qu’il vous a présentées. C’est une des dispositions de l’article L321-2 du Code de la consommation pour la protection de l’emprunteur. Les recherches infructueuses de l’intermédiaire ne sont donc pas facturables, peu importe le temps qu’elles ont pris. Les honoraires du courtier lui sont parfois payés directement, mais peuvent aussi être intégrés dans le nouveau prêt.