Le ministre de l’Économie, Michel Sapin, vient de lancer tout récemment le « projet de stratégie nationale d’éducation financière ». Le gouvernement français veut familiariser les citoyens avec les notions de base du système financier : agios, inflation et taux d’intérêt. En effet, les résultats des différentes enquêtes démontrent que d’importantes lacunes méritent d’être comblées par rapport aux domaines de la finance et des épargnes. En ce sens, la formation commencerait dès le jeune âge, c'est-à-dire au niveau des collèges. Le constat est que 85% des Français n’ont jamais eu le moindre précepte sur le monde financier et les questions budgétaires. Ainsi, 43% de la population française reconnaissent la nécessité de bénéficier d’un tel apprentissage. Apprendre pour éviter la situation de surendettement Selon 65% des personnes sondées, une formation plus optimisée leur permettrait de retarder, voire d’éviter une situation de fragilité financière, qui pourrait les mener jusqu’à un surendettement. Et le gouvernement est à priori du même avis. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’il veut offrir aux Français l’opportunité de développer leurs connaissances en termes de culture financière. Ainsi, un plan a été présenté de manière à ce que les trois catégories de population puissent obtenir la formation qui leur correspond. Le marché de l’immobilier se redynamise Une redynamisation du marché immobilier a été observée depuis la montée au trône du nouveau Président américain. Après une baisse spectaculaire à 0,09% au mois de septembre, l’OAT qui a déjà atteint un taux de 0,82% est redescendu à 0,75%. C’est pourtant le taux de l’OAT qui équilibre les taux d’emprunt appliqués par les établissements de crédit. Par ailleurs, les doutes sur la politique américaine par rapport au continent européen provoquent de légères perturbations. Toutefois, quelques augmentations peuvent être remarquées sur les coûts des crédits, auxquels certaines banques appliquent une majoration allant de 0,05 à 0,1 point. Tous ces paramètres ont des retombées au niveau des organismes banquiers. La première conséquence est que les demandes de rachat de crédit immobilier connaissent un ralentissement de l’ordre de 50% des crédits consentis. Ensuite, cela incite les futurs acquéreurs à concrétiser, sans plus attendre, leurs projets d’achat immobilier afin de profiter d’un meilleur taux de crédit. Et enfin, en cas de confirmation de la hausse des taux de crédit, les tarifs appliqués sur le marché immobilier prendront plus de temps à augmenter. Toutefois, selon les professionnels, il n’y a pas de raisons véritables de s’inquiéter, car l’économie du pays a encore besoin de la faiblesse des taux pour la soutenir.