Pour le troisième trimestre de l’année, les statistiques de la Banque de France ont permis de constater un recul du niveau d’endettement moyen des Français. Baisse du niveau d’endettement des ménages Les dernières statistiques de la Banque de France font état d’un endettement moyen des Français de l’ordre de 41 470 euros au troisième trimestre 2016. Ce chiffre est en baisse si l’on compare avec les données relevées au second trimestre, situé à 42 200 euros en moyenne. Hors dettes immobilières, ce montant s’élève à 26 618 euros contre 27 600 euros pour le deuxième trimestre et 27 800 euros précédemment. D’octobre 2015 à septembre 2016, les commissions de surendettement ont reçu 202 331 dossiers, soit une baisse de 7,9 % comparé à la même période de 2015. Par ailleurs, le FICP ou Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers rapporte qu’en septembre 2016, environ 838 894 ménages ont bénéficié d’une procédure de désendettement. À noter que le rachat de crédits est envisageable pour remédier à une situation de surendettement. Cette opération permet de regrouper les dettes en cours en un seul crédit. Différents types de dettes sont traités par les commissions de surendettement D’après les statistiques, 88,9 % des dossiers traités par les commissions de surendettement incluent des dettes financières. Les dettes à la consommation représentent 79,5 % des cas, avec un encours moyen de 20 248 euros. On y relève également les prêts personnels et les crédits renouvelables dont les encours moyens se situent respectivement à 15 799 euros et 13 034 euros. 13,9 % des dossiers se rapportent à des dettes immobilières, s’élevant en moyenne à 107 500 euros. 54,8 % des cas sont liés aux découverts bancaires (encours moyen de 1375 euros). Mis à part les dettes financières, les dettes de charges courantes sont aussi très présentes (82,9 %), avec un montant moyen de 5933 euros. Il s’agit entre autres des charges locatives, des dettes de communication (internet, téléphonie…), des dettes fiscales et alimentaires, des impayés liés au gaz, au chauffage, à l’électricité… Enfin, les dettes pénales, professionnelles, et sociales figurent dans 57,1 % des dossiers traités. Leur encours moyen est de l’ordre de 8304 euros.