Pour les emprunteurs rencontrant des difficultés financières à honorer le remboursement de leurs prêts, le fichage au FICP de la Banque de France (BDF) est lourd de conséquences. Le regroupement de crédit est un moyen efficace d’éviter cette procédure, et corollairement d’entrer dans une spirale de surendettement. Le regroupement de crédit en cas de difficultés financières Il peut arriver que dans la vie d’une personne ou d’un ménage, des événements inattendus entraînent des problèmes de trésorerie passagers qui l’empêchent de payer à temps ses mensualités de crédit. Or, la déclaration à la BDF intervient aussitôt que deux échéances consécutives sont impayées, ou si une échéance non mensuelle n’est pas réglée au bout de 60 jours. Pour éviter d’être fiché, avec les restrictions que cela impose pendant plusieurs années, le regroupement de crédit est une solution. Il consiste à faire racheter tous ses emprunts en cours, quelle que soit leur nature (immobilier, à la consommation…), par une banque ou un organisme financier qui devient le créancier unique. Toutes les dettes étant regroupées en une, le débiteur n’a plus qu’une échéance à payer à des conditions plus avantageuses permises par le contexte de taux d’intérêt bas actuel. La durée du remboursement est par ailleurs étalée, ce qui induit l’allègement des mensualités et, à revenus égaux, de rééquilibrer progressivement son budget. Maximiser les avantages d’un regroupement de crédit Il existe deux moyens d’effectuer un rachat de crédit : en s’adressant à l’établissement qui a accordé l’emprunt à l’origine, ou en négociant auprès d’un concurrent. Pour maximiser le gain réalisé grâce à ce montage financier, deux conditions doivent être remplies : L’écart de points entre le taux du marché en vigueur et celui utilisé au moment de la souscription de l’emprunt doit être suffisamment élevé pour que la différence couvre au moins les frais et pénalités liés à l’opération ; La durée restante de remboursement doit être encore importante ; idéalement, le prêt devrait se situer dans le premier tiers, ou au maximum dans la première moitié de son existence.