La baisse constante des taux d’intérêt des crédits, amorcée en début d’année, rend la période propice au regroupement de crédit, avec des économies importantes à la clé, même pour les souscripteurs d’un crédit récent ou ceux qui n’auraient pas satisfait les critères d’octroi d’un rachat de crédit. Profiter des taux bas pour effectuer un regroupement de crédit Pour les emprunteurs ayant un prêt en cours, le moment est idéal pour négocier un regroupement de crédit, les taux d’emprunt ayant atteint des niveaux bas historiques. Autant pour tous types de prêts, immobiliers ou à la consommation, ils n’ont jamais été aussi attractifs depuis les dernières décennies. En effet, la plupart des crédits immobiliers se négocient à des taux d’intérêt inférieurs à 3,50 %. Avec un tel niveau des taux, les professionnels du secteur, les prêteurs comme les intermédiaires, recommandent aux tenants de crédits de se poser la question quant à l’intérêt d’une opération de regroupement de crédit. Dans une telle démarche, les établissements financiers vont notamment prendre en considération des critères tels que la stabilité de la situation professionnelle et, par conséquent des revenus, l’absence de fichage à la banque de France, le taux d’endettement, etc. Plus d’emprunteurs éligibles au regroupement de crédit Il y a quelques mois, les experts recommandaient aux clients d’attendre que leur crédit ait été suffisamment amorti, afin que le bénéfice du regroupement de crédit puisse compenser les frais de remboursement anticipé que les banques facturent généralement pour ce type d’opération. Aujourd’hui, regrouper un prêt souscrit récemment est susceptible de faire diminuer les mensualités de remboursement de manière significative, car les taux bas permettent aux emprunteurs de bénéficier d’un différentiel suffisamment intéressant pour profiter d’une telle opération. C’est une excellente nouvelle pour ceux qui n’étaient pas éligibles au rachat de crédit auparavant. Par ailleurs, la tendance baissière des taux de crédit semble vouée à se maintenir au moins jusqu’à début 2015, quel que soit le type de crédit ; il reste donc encore un peu de temps pour les emprunteurs pour y réfléchir sérieusement.