L’information pourrait en étonner plus d’un, mais selon les chiffres communiqués par l’Insee, la France a connu une année faste en 2021, et ce, sur fond de crise sanitaire et économique. Avec un PIB en hausse de +7 %, l’Hexagone a affiché un niveau de croissance quasi inédit. Pour trouver trace d’une pareille progression, il faut remonter 52 ans en arrière. Le gouvernement rend finalement une copie plus que correcte À en croire les dernières données fournies par l’Insee, le gouvernement a su tirer son épingle du jeu en 2021. En dépit de toutes les contrariétés, en l’occurrence la pandémie de Covid-19 et toutes les complications économiques et sociales que celle-ci a provoquées, la France s’en sort mieux que ses voisins européens. Important Selon ces données, l’Hexagone a connu une année faste en 2021. Son PIB s’est accru de +7 % sur cette période, du jamais vu depuis 1969. Avec cette performance, les déboires de 2020, à savoir la baisse de -8 % du PIB et les difficultés financières, sont presque effacés. Aujourd’hui, l’économie française présente même une meilleure santé qu’avant la crise sanitaire, avec une hausse de +0,9 %. Néanmoins, concernant le PIB, il reste encore quelques efforts à faire pour qu’il retrouve son niveau d’avant-crise (une différence de 1,6 % subsiste). Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, n’a pas manqué de souligner la performance inattendue. En effet, à l’instar de la Banque de France, le gouvernement avait tablé sur une croissance de seulement +6,25 %. De plus, aucun autre pays d’Europe ne peut se targuer d’avoir réussi un exploit équivalent en 2021. Les trois derniers mois se sont révélés cruciaux La croissance s’est surtout accélérée au quatrième trimestre, malgré le fait que les problèmes apparus durant la crise n’ont pas encore totalement disparu. Les problèmes d’approvisionnement en matières premières ou en certaines composantes électroniques ont subsisté, entraînant des hausses des coûts de production. Sans parler des difficultés de recrutement en matière de main-d’œuvre. Mais ces évènements malencontreux n’ont pour autant pas vraiment ralenti la production. L’économie a également été portée par les consommateurs qui ont retrouvé le plaisir de dépenser. Le marché du crédit à la consommation a repris des couleurs, et ce, même si les ménages disposaient déjà d’une épargne conséquente.