Les automobilistes sont bien conscients que l’électrique représente l’avenir de l’automobile et que la motorisation thermique finira par disparaître complètement. Mais pour l’heure, ils sont encore très nombreux à hésiter. Ils verraient même d’un bon œil que l’Etat continue de subventionner l’achat des véhicules thermiques, du moins, les modèles les plus récents. Il est possible de concilier « écologie » et « énergies fossiles » Les voitures à motorisation thermique ne risquent pas de disparaître de la circulation avant un bon moment. D’après un sondage mené par l’équipementier Bosch auprès d’un panel de conducteurs européens (Français, Allemands, Britanniques et Italiens), les automobilistes restent attachés à ces véhicules jugés plus polluants. Ils refusent d’ailleurs de les considérer comme tels, arguant que les modèles les plus récents sont plus respectueux de l’environnement et émettent un faible niveau de CO2. Important Ainsi, selon ladite étude, 77 % des automobilistes français sont favorables à la création d’une aide à l’acquisition d’un véhicule thermique de dernière génération. Plus de 8 Italiens sur 10 (83 %) souhaitent que leur prêt auto soit complété par une subvention de l’État, même si la voiture achetée roule à l’essence ou au gasoil. De leur côté, les Britanniques se montrent plus mesurés. Mais ils sont tout de même nombreux (plus de 60 %) à voir d’un bon œil la mise en place d’un coup de pouce financier en faveur des véhicules thermiques. Le pourcentage est à peu près la même pour les conducteurs allemands (62 %). Toutes nationalités confondues, ils sont 7 automobilistes sur 10 à espérer une prime à l’achat d’une voiture thermique. Interrogés sur l’éventuel montant de la prime, ils trouvent que la somme de 9 000 euros est raisonnable. Peut-être en 2030 Les automobilistes interrogés pensent que les voitures thermiques resteront en circulation au moins jusqu’en 2030. Pour le moment, près d’un conducteur sur deux juge plus pratique de rouler avec une voiture thermique. Mais d’ici la prochaine décennie, les infrastructures nécessaires à l’usage des véhicules propres seront assez fournies pour convaincre les conducteurs de sauter le pas. En se projetant un peu, 68 % des automobilistes se voient au volant d’un véhicule 100 % électrique d’ici 2030.