Aux États-Unis, les nouveaux emprunts souscrits par les particuliers ont chuté de manière inattendue en août. Les dettes sur cartes de crédit ont enregistré une baisse pour le sixième mois consécutif. En effet, la pandémie de coronavirus continuant de peser sur la consommation des ménages dans un contexte de hausse du chômage. Une consommation plombée par le chômage Selon les derniers chiffres publiés par la Réserve fédérale, L’encours total de crédit a diminué de 7,2 milliards de dollars par rapport au mois précédent après un gain révisé à la hausse de 14,7 milliards de dollars en juillet. Pourtant, des économistes interrogés par Bloomberg prévoyaient une augmentation de 14 milliards de dollars en août. La baisse du crédit renouvelable à son niveau le plus bas depuis trois ans signifie que le rythme de croissance de la consommation ralentit après l’envolée observée au lendemain de la levée progressive des restrictions pour les entreprises et les particuliers. Pour les experts, L’arrêt de l’octroi d’une allocation supplémentaire de 600 dollars par semaine pour les chômeurs peut également avoir joué un rôle dans le recul de la consommation. Plus largement, Important L’absence d’aides gouvernementales pour des millions d’Américains sans emploi a pesé sur les dépenses des ménages, Qui constituent pourtant la plus grande part du produit intérieur brut. Une baisse pour toutes les catégories de prêts D’après les chiffres de la Fed, Le crédit renouvelable a chuté de 9,4 milliards de dollars, signant sa plus forte diminution en trois mois. Suite à ce mouvement, son encours est tombé à 985,3 milliards de dollars. Il s’agit d’un seuil historique jamais atteint depuis juin 2017. La catégorie des prêts non renouvelables, qui comprend les financements automobiles et les prêts scolaires, a en revanche bénéficié d’une progression de 2,2 milliards de dollars. Toutefois, il s’agit de sa hausse la plus faible depuis avril, mois marqué par un repli. De leur côté, les emprunts du gouvernement fédéral, qui consistent principalement en des prêts étudiants, ont augmenté de près de 15 milliards de dollars avant désaisonnalisation. Important En août, l’ensemble du secteur du crédit à la consommation a décroché de 2,1 % en rythme annualisé après avoir crû de 4,3 % en juillet. Seules les dettes garanties par des biens immobiliers comme les prêts hypothécaires sont exclues du rapport de la Fed.