L’avènement du coronavirus et la crise économique et sociale qui en résulte ont obligé les Français à modifier leurs habitudes de consommation. Les ménages aux revenus modestes ont vu leur pouvoir d’achat s’effondrer et n’ont d’autres options que le recours aux prêts conso pour équilibrer leur budget au quotidien. De leur côté, les familles disposant de revenus plus confortables préfèrent financer leurs achats à crédit au lieu de puiser dans leur épargne. Le volume de prêts conso souscrits par les Français a néanmoins régressé de -20 % depuis le second trimestre. Les études menées dernièrement ont montré que les consommateurs choisissent de contracter des prêts moins engageants. Selon les experts, ceci reflète les inquiétudes des Français face à un avenir incertain. Le paiement en 3 ou 4 fois sans frais et la LOA ont la cote Ces études ont également permis de constater que le paiement échelonné (en 3 ou 4 fois sans frais) est la solution la plus adoptée par les ménages aux faibles revenus. D’autre part, la LOA rencontre un vif succès auprès d’autres catégories de consommateurs. Ce type de crédit permet de faire l’acquisition d’un véhicule après quelques années de location. Les Français n’hésitent pas non plus à contracter un prêt travaux pour améliorer leurs logements et les adapter au travail à domicile, devenu incontournable pour la plupart des travailleurs pendant ce deuxième confinement. En revanche, les prêts personnels et les crédits renouvelables n’ont pas trop la cote ces derniers mois. ImportantDans l’ensemble, le volume des prêts conso souscrits depuis le mois de mars jusqu’à maintenant a enregistré une baisse de -20 %. Les ménages veulent rester prudents et limiter leur endettement malgré des taux relativement intéressants appliqués par les banques. Les Français privilégient l’épargne de précaution Les taux de rémunération très faibles n’arrivent pas à dissuader les ménages de placer leur argent sur le livret A et le LEP (livret d’épargne populaire). Selon les prévisions de la Banque de France, le taux d’épargne des Français va dépasser les 20 % en 2020. L’encours total devrait se chiffrer à 100 milliards d’euros d’ici fin décembre.