Au deuxième trimestre 2020, à cause du confinement imposé dans toute la France, la production de prêt à la consommation s’est effondrée. Il s’est toutefois légèrement redressé au cours de l’été, dépassant même les chiffres enregistrés entre juillet et septembre 2019 de 2,8 %. Le financement automobile et les prêts personnels ont été les principaux moteurs de cette embellie. Rebond au troisième trimestre, principalement grâce aux financements auto La pandémie du Covid-19 a sévèrement impacté le marché du crédit à la consommation durant le printemps. Le dernier rapport de l’Association française des sociétés financières (ASF) montre une chute de 35 % de l’encours de nouveaux contrats signés. Sur la première moitié de l’année, la baisse atteint 21 %. Si l‘on considère les trois premiers trimestres de 2020, le repli est plus modéré, à -13 %. Le rebond observé entre juillet et fin septembre a sans doute permis de limiter la casse pour les neuf mois. Selon les données de l’ASF, Les performances du troisième trimestre sont attribuées en grande partie aux financements automobiles. Ceux-ci avaient diminué de manière drastique au deuxième trimestre à cause de la fermeture des concessions. Puis, avec la levée des restrictions et les mesures incitatives, l’activité a repris, permettant une progression de 15 % des encours de prêts destinés à l’acquisition de véhicules neufs. La hausse est encore plus marquée sur le segment de l’occasion avec +26 %. Une baisse continue sur les autres catégories de prêt conso Important Un recours accru aux différents types de crédits à la consommation pendant l’été a également contribué aux meilleurs résultats enregistrés au troisième trimestre. S’agissant du prêt personnel, bien que la production s’affiche toujours en repli de près de 8 %, la remontée est nette après le décrochage de 45 % constaté pendant et à la sortie du confinement. De même, les souscriptions d’emprunts affectés à l’amélioration de la maison (achat de biens d’équipement, rénovation, etc.) ont augmenté. Au troisième trimestre, le ralentissement par rapport aux statistiques de l’année dernière n’est que de 4,3 %, contre 17,8 % entre avril et juin dernier. Le même scénario prévaut en ce qui concerne le crédit renouvelable. Si le mouvement baissier reste d’actualité, son rythme a sensiblement décru. D’après le rapport de l’ASF, D’une année à l’autre, le montant des comptes ouverts au troisième trimestre a perdu 10 %.