Avec la crise sanitaire, l’écart entre les riches et les pauvres s’accentue au Canada. Ceci a été démontré par la dernière édition de l’indice annuel d’accessibilité financière établi par le cabinet expert en solutions à l’endettement BDO. Deux Canadiens sur cinq se trouvent en situation financière délicate à cause de la pandémie, alors qu’un répondant sur cinq a vu ses finances s’améliorer. D’autre part, 46 % des personnes ayant participé à l’étude et qui ont vu leur situation financière se dégrader affirment ne plus pouvoir honorer leurs dettes. L’endettement reste également une problématique pour 12 % parmi celles dont la situation s’est améliorée. Difficulté à faire face aux paiements pour 66 % des personnes endettées La crise sanitaire a fragilisé davantage la situation déjà précaire de certains ménages. Important Selon les résultats de l’étude, 66 % des personnes endettées ont des difficultés à faire face à leurs paiements. Celles-ci doivent généralement renoncer aux dépenses relatives aux loisirs et divertissements, et certaines d’entre elles sont même contraintes de limiter au maximum les consommations de biens de première nécessité. D’après les experts de BDO, Les problèmes d’accessibilité financière vont perdurer pour les ménages, dont le niveau d’endettement s’est accru en raison de la pandémie. Ceci concerne tout particulièrement les Canadiens ayant un niveau d’éducation et des revenus moins élevés. L’enquête a révélé que les cartes de crédit avec solde est le type de dette le plus contractée (58 %), suivi des prêts hypothécaires (49 %) et du crédit auto (38 %). Résoudre les problèmes d’endettement avec l’aide d’un professionnel Pour le numéro un de BDO, Doug Jones, Les Canadiens devraient désormais surveiller leur budget au quotidien et éviter dans la mesure du possible de contracter de nouvelles dettes. Il incite aussi les ménages en difficulté à solliciter l’aide d’un professionnel. Pour cela, ils peuvent recourir aux services d’un syndic autorisé en insolvabilité. Celui-ci peut les orienter vers la solution la plus pertinente (regroupement de crédits, faillite…). Dans certaines régions du pays, les syndics fournissent une assistance par vidéoconférence ou par téléphone, encourageant ainsi un grand nombre de personnes plus réticentes à demander de l’aide à franchir le pas.