Cette crise sanitaire a apporté son lot de bouleversements. Heureusement, certains changements ont été plutôt positifs, à l’image de l’évolution du mode de consommation des ménages. Avec la pandémie, de nombreux salariés ont également pu découvrir les joies du télétravail, un concept qui a fait quasiment l’unanimité lors du premier confinement. Qu’en est-il de ce reconfinement ? Quelques inquiétudes naissent. Des conditions qui risquent d’être moins idylliques pour certains Pourquoi s’inquiéter alors que le télétravail a été satisfaisant lors du premier confinement ? La réponse tient en deux mots : le climat. Le premier confinement a eu lieu au printemps, avec des thermomètres indiquant des températures proches de celles de l’été. Le reconfinement, quant à lui, se déroule à l’approche de l’hiver, un contexte beaucoup plus délicat sachant que, d’après un sondage récent, 54 % des Français vivent dans un logement mal isolé. Même pendant la période estivale, bon nombre de Français affirment avoir souffert de la non-conformité de leur résidence. Cet inconfort sera d’autant plus exacerbé en plein milieu de l’hiver. Au moins, les locaux professionnels, dans la grande majorité des cas, disposent d’une excellente isolation thermique et sont équipés d’appareils de chauffage conformes aux normes en vigueur. Important Les domiciles, par contre, peuvent être sujets à des problèmes d’humidité, à un faible ensoleillement, à une mauvaise aération ou encore à des isolations thermiques et phoniques défectueuses ; autant de tracas pouvant nuire à la santé du travailleur et, bien évidemment, impacter sa productivité. De plus, un confinement dans ces conditions risque de ne pas être efficace, puisque dans la lutte contre le coronavirus, un renouvellement constant de l’air intérieur est préconisé. Des travaux s’imposent Pour optimiser son rendement, le salarié doit pouvoir travailler dans un environnement sain. Pour faire en sorte que l’espace aménagé pour le travail soit le plus confortable possible, l’occupant des lieux doit parfois se résoudre à contracter des prêts personnels et à se lancer dans des travaux de rénovation. Dès lors, une autre problématique se pose : la baisse de revenus due au chômage partiel incite les ménages à la prudence et les dissuade d’aggraver leur endettement. Mais d’un autre côté, une résidence mal isolée ne fera que gonfler leur facture d’énergie. ImportantQuoi qu’il en soit, 43 % des Français concernés par le télétravail se disent prêts à faire ce qui sera nécessaire pour optimiser leur bureau improvisé. Par ailleurs, pour alléger un peu les coûts des travaux, ils peuvent prétendre à des aides gouvernementales, lesquelles ont été renforcées bien avant la crise sanitaire, à l’instar de MaPrimeRenov’.