Le régulateur chinois des banques et des assurances vient de publier un projet de réglementations sur les activités de prêt en ligne des banques commerciales. Il souhaite interdire l’utilisation de ces financements pour des investissements peu sûrs et plafonner le montant des crédits à la consommation accordés par ces enseignes. L’objectif est de limiter les risques financiers. Interdiction d’utiliser les prêts en ligne pour des placements risqués Important Il s’agit des premières réglementations ciblant spécifiquement les activités de prêt en ligne des banques, Qui se sont développées de manière agressive à la faveur de l’émergence des technologies financières. Cet essor a conduit à un recours abusif du crédit à la consommation et à une augmentation inquiétante de l’endettement des ménages. En conséquence, la Commission chinoise de réglementation des banques et des assurances a listé dans un communiqué les utilisations désormais proscrites des prêts personnels souscrits sur Internet. Il s’agit des Biens immobiliers, des actions, des obligations, des contrats à terme, des produits financiers dérivés et des produits de gestion d’actifs, ou pour tout autre investissement risqué. Elle ajoute que Le prêteur doit prendre des mesures pour récupérer l’intégralité du capital restant dû avant son terme si les fonds sont détournés de leur destination initiale. Plafonnement des crédits à la consommation en ligne Selon le rapport, Les banques doivent en outre plafonner les prêts à la consommation accordés sur Internet à 200 000 yuans (l’équivalent de 39 943 dollars) par client. Important Cette mesure vise à prévenir le risque d’une croissance excessive de l’endettement des ménages. Le régulateur a également durci la réglementation relative aux activités de co-prêt entre les banques et les micro-prêteurs, et a interdit aux banques de co-prêter aux clients avec des institutions qui ne disposent pas des licences requises. Selon l’autorité, l’ensemble de ces règles doit Contribuer à contenir les risques financiers pour les banques prêteuses, à renforcer la protection des emprunteurs et à rectifier l’utilisation de certains crédits déjà accordés.