La Covid-19 a eu le temps de mettre sens dessus-dessous le marché de l’immobilier, en particulier dans les grandes métropoles. Avec le phénomène d’exode urbain, la capitale s’est vue désertée par sa population. Dans certains arrondissements, dont le XIIe, le marché résiste tant bien que mal. Les biens mettent plus de temps à se vendre et les acheteurs n’hésitent plus à marchander. Le XIIe arrondissement conserve des atouts La migration de la population vers les zones moins urbanisées sur fond de pandémie ne concerne pas tous les arrondissements de Paris. Dans le XIIe par exemple, certains quartiers continuent à avoir la cote et voient les locataires aspirer à devenir propriétaires. Important Mais la crise a néanmoins modifié le comportement des acheteurs et les a rendus un peu plus méfiants qu’avant. La tendance est actuellement à la négociation. Par conséquent, les transactions continuent de se faire, mais elles se concluent beaucoup moins vite qu’avant. De l’aveu des professionnels du secteur, il leur faut parfois organiser plus de trois visites d’un même bien par le même candidat à l’achat avant que ce dernier ne décide s’il formule une offre ou préfère faire l’impasse sur la vente. Des aspirants à la propriété de plus en plus jeunes Important L’agent immobilier justifie ce comportement de l’acheteur potentiel par sa jeunesse, mais également par la difficulté qu’il rencontre dans la constitution de son dossier de financement. En effet, les banques sont désormais plus sélectives et l’assurance de prêt est en hausse. Pour l’acheteur, il s’agit donc de ne pas se tromper dans le choix du bien sur lequel se positionner. Le choix des futurs acquéreurs se portent plus vers la zone Est, une partie où la verdure est très présente et où les chances de trouver une résidence avec espace extérieur sont les plus élevées (l’idéal pour les familles). Les investisseurs en locatif, quant à eux, affluent en masse du côté du quartier Picpus, là où se dressera le campus Nation de l’Université Sorbonne Nouvelle. L’implantation d’une université implique généralement la venue de nombreux étudiants à la recherche de studio à louer. Le marchandage, la nouvelle norme Du côté des vendeurs, il devient de plus en plus difficile de gérer une transaction. L’indécision des acheteurs va de pair avec leur prédisposition à négocier le prix de vente. Le vendeur ne peut y échapper à moins qu’il propose un bien sans défaut ou situé dans un quartier très prisé.